Moi qui pensais avoir un coeur de pierre, passer d’une adresse à l’autre sans frissons, photographier et filmer à tour de bras sans coup de cloche… Et puis au détour d’une rue du Onzième arrondissement, je suis tombé sur Servan. Là, ce fut un vrai coup de gong ! Nourritures frontales, vives, sexy… De l’entrain, de la gaieté…Pfuit, j’ai réalisé alors que ce que je cherche dans la cuisine, c’est cela. Tout à coup, la gastronomie des palaces et des hauts restaurants parait empesée, barbante, dépassée. Ici, c’est bien. il y a même de jolis moments lorsque la cuisine fait circuler un magnifique turbot sortant du four. Waou ! Quel plaisir !
Rien à redire avec sur la carte de ce jour. Que du bon: tourteau aux petits pois, bouillon de boeuf, moelle, wonton; suivi du superbe turbot de ligne beurre d’herbes, pommes darphin. Il y avait ce jour là, une pintade contisée noix de cajou champignon qui avait l’air du tonnerre pendant que ma vis à vise tombait ravie sur son épaule d’agneau de lait confite, fromage frais salicorne. Gentils desserts dont un mystère, ou encore la tarte aux pralines roses. Service macho mais avisé d’un sommelier et sourire irrésistible d’une des deux soeurs opérant en ces lieux, Katia et Tatiana Levha Clientèle prévisible d’un onzième sous le charme. Comptez 40 euros mais au déjeuner 16 et 23 euros.
Syl
27 mai 2014 at 12 h 35 min« Moi qui pensait » ?
On écrit trop vite, François
Cecile Begin
20 mai 2015 at 15 h 15 minDéjà que ce n’est pas facile, il ne faut pas nous embrouiller!!
Carmen
27 mai 2014 at 13 h 06 minCette cuisine rappelle-t-elle l’esprit de Septime ou son univers est complètement distinct ?
François Simon
27 mai 2014 at 14 h 41 minoui , dans la même nervure…
Linsey
5 février 2015 at 9 h 31 minUn poil surfait mais les coup de coeur c’est parfois subjectif. Ce qui l’est (subjectif) par exemple c’est une salle impersonnelle, sans charme, tables côte à côte et sans intimité, courant d’air avec la porte à proximité, clientèle très bobo … ce qui est plus agaçant c’est le plat : canard hyper salé !!!! et pas de carte de desserts. Bon le positif : zakouskis (wonton de boudin) et entrées impec et beaucoup de goût !! accueil charmant également. au final pas mal du tout mais compte tenu du tapage, des prix élevés pour un esprit bistrot et des remarques faites ci-avant plutôt un 13 qu’un 16/20.
Cordialement
elstir
16 février 2016 at 21 h 19 minJe me souviens de mon passage, et pas en bien. Une entrée de dix coques facturée au prix du kg, dans un jus matraqué par de la coriandre fraîche et relevé -abaissé plutôt- de ce ketchup asiatique que je trouve vulgaire. Le reste, était oubliable. Je me souviens aussi des marges confortables sur les vins. Faudrait-il y retourner pour s’amender ? j’ai trouvé mon bonheur à quelques centaines de mètres de là. Aucune urgence, donc…