Le Hide, bistrot du mois

HidePartout dans le monde, on trouve ce genre de petites tables adorables, usuelles, valeureuses qui se mettent en quatre pour un Sam Suffit gastronomique ouvert à tous. Chose marrante également, à Paris, on voit fleurir des bons bistrots de chez nous tenus par des étrangers : Anglais, Australiens, Nord-Américains et pasmal de Japonais qui eux aussi prennent un réel plaisir à être en prise directe avec le public. Ce soir, planqué dans une rue derrière l’Étoile, voici Le Hide orchestré par le chef japonais Kobayashi.

Au menu ce jour là : poireau vinaigrette, pavé de cabillaud, tarte aux fraise. Les portions sont généreuses, l’accompagnement en forme et le service adorable. Et lorsque l’addition arrive, on se regarde comme s’il y avait eu une erreur à la caisse, une caméra invisible. Mais non: 90 € avec une bouteille de pomerol, sincèrement l’affaire du mois!

Le Hide appartient à ces adresses de «nécessité », cette dimension de la gastronomie que nous avons failli oublier.

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Le Hide, Koba’s bistro : 10, rue du général Lanrezac, Paris 17e. Tél. : 01 45 74 15 81. Tlj sf samedimidi et dimanche.  Map  Web

PHOTO/DR

  • Thierry Richard
    24 avril 2008 at 12 h 59 min

    Andy Warhol nous a prédit à tous notre quart d’heure de célébrité. Les bistrots ont plus de chance, leur heure de gloire dure un mois ! 😉

  • Mr Lung
    24 avril 2008 at 13 h 46 min

    Une question, c’est le même Koba qui était dans le 7ème auparavant ?

  • Ramuntcho
    24 avril 2008 at 19 h 07 min

    J’ai tout de suite testé le Hide après la lecture de votre Haché Menu. Rien à dire. C’était comme vous l’aviez décrit. Formidable.
    Si ça vous intéresse, vous pouvez lire mes commentaires sur le blog que je viens d’ouvrir http://www.ramuntcho.fr

  • Les aventures gourmandes de Ramuntcho
    24 avril 2008 at 22 h 19 min

    Le Hide : n’en parlez pas trop autour de vous …

    Ce lundi – 15h05 – le Hide – 10, rue du Général Lanrezac – 17ème arr. François Simon est pour moi le critique gastronomique le plus pointu du moment. Aussi lorsqu’il déniche une nouvelle adresse, je la note dans mes

  • mauss
    27 avril 2008 at 9 h 53 min

    Je sais, je sais, je pinaille : mais quel était ce pomerol qui va a permis une addition aussi douce ?