La ville s’appelle Tournus. Deux minutes d’arrêt. Connue pour son abbaye romane de toute beauté, la cité abrita, pendant quelques décennies, un cuisinier fantastique que l’on devrait statufier, Jean Ducloux. Il avait un aplomb du tonnerre, une vraie cuisine de hussard campée sur des entrecôtes de veau, des pâtés en croûte. Y faire halte faisait partie de l’art de bien vivre.
À Tournus, vous êtes en plein paradoxe bourguignon. Pas de taxi à la gare, une commune de 6 231 habitants, une route nationale où bombent d’immenses camions, des restaurants à foison, des hôtels. Parmi eux, Les Terrasses, au 18, avenue du 23 janvier. Avec ses deux étoiles (chambres à partir de 60 euros), c’est une maison charmante dans son modernisme appliqué. Au restaurant, le fils, Jean-Michel Carrette, est aux commandes, après le décès subit du papa. Une disparition qui avait profondément marqué la profession dans la région. Jean-Michel était second chez Troisgros, à Roanne, mais décida de faire demi-tour pour reprendre le flambeau. Et on s’est dit alors qu’une cuisine de cœur est encore possible, loin de l’ennui carabiné des palaces.
(photo F.SImon)
Les Terrasses, au 18, avenue du 23 janvier. Tél.: 03 85 51 01 74 ; www.aux-terrasses.com.
PHOTO/AUX-TERRASSES.COM
sborgnanera
15 février 2008 at 15 h 31 minmeme type de commentaires, j’aime bien m’y arreter lorsque je vais chez thevenet en macon pour acheter sa cuvée bongran
excellent rapport qualité prix, carte des vins ultra locale a prix dérisoires : bref, une espece de symbiose entre toutes ces tables à une heure de lyon qui se fédèrent autour d’un principe simple, le coté familial et l’envie de poursuivre une tradition dont tout le monde se moque sauf eux, une gentille envie de faire le 2 étoile bonboné du coin et surtout de belles fulgurances gastronomiques à prix doux : la pyramide à vienne et les terasses à tounus même combat ?
perso, moi ca me va !