VOYAGE EN BRIERE

Eric Guerin, la mare aux Oiseaux, à Saint Joachin

Dans cette région si regardante et taiseuse, il fallait un cran d'enfer pour tout refaire. Éric Guérin est enfin arrivé au bout de ses peines avec une maison toute relookée, un renouvellement complet de son équipe et une carte bousculée laissant place à une cuisine vive, accrocheuse. Ajoutez à cela cinq nouvelles suites et un espace détente à 100 mètres du restaurant. Spectaculaire.

La Mare aux Oiseaux, 162, île de Fedrun, 44720 Saint-Joachim, tél. : 02 40 88 53 01, www.mareauxoiseaux.fr). Ouvert 7 jours sur 7 (restaurant fermé le lundi midi uniquement). Menus à partir de 40 eur ; chambres à partir de 145 eur. Forfaits proposés à partir de 120 €

  • Françoise
    13 novembre 2010 at 17 h 42 min

    Bonsoir ,
    Quel plaisir de vous entendre raconter notre terroir et patrimoine culinaire .Malheureusement je n’ai pas les moyens d’aller à « la mare aux oiseaux « chez Monsieur Guérin.Pourtant je suis tout prêt j’habite près de Pornic alors je me contente de vous écouter nous le raconter .
    Merci à vous.

  • Nicolas
    13 novembre 2010 at 22 h 01 min

    Génial ces autos U.S plus que jamais provoquantes dans leur bruit, le coeur du fruit, le V8 et dans leurs formes, « incorrectes ». Donc jouissivement attachantes, encore plus en ces temps de neurasténie.

  • patrick Asfaux
    14 novembre 2010 at 9 h 17 min

    bonjour françois
    Sur notre site aftouch-cuisine.com j’airemis en lumiére et par écrit(pour laisser une petite trace)les recettes phares de notre restaurant Parisien aujourd’hui disparu
    A Sousceyrac
    le cassoulet,le liévre a la Royale la terrine de foie gras d’oie les truffes fraîches en cocotte etc etc vous n’avez même pas idée du nombre de cuisiniers qui les impriment
    voici cette nouvelle forme de partage d’héritage culturel correspond mieux a ce que je veux faire de ma vie maintenant
    continuez dans votre quête
    Amicalement
    Patrick Asfaux

  • Caolila
    14 novembre 2010 at 13 h 56 min

    La Mare aux Oiseaux avait effectivement subit injustement la condamnation des vendeurs de pneus; cette mare si accueillante, si paisible et pourtant si pétillante en cuisine mérite largement le détour et même d’user la gomme car autour, c’est le néant culinaire (à moins de faire un autre détour vers la Plaine sur Mer et l’excellent restaurant Anne de Bretagne des Vétèle, mais carrément dans un autre style). Eric Guérin fait tout très bien et un créateur digne des meilleurs. Encore merci, car je garde un superbe souvenir…

  • Jo Varin
    14 novembre 2010 at 20 h 16 min

    L’amour de la cuisine et des mets délicats (entendre qui ont du gout et de la cuisse) fait partie de l’art. Les peintres le savaient bien eux qui comme Dali se souvenait dans ses « mémoires » d’un lapin réchauffé mangé dans une auberge. D’autres sans doute peut être moins tourmenté et moins démunies ont eu le plaisir de planter leur pinceaux dans la chair et de nourrir leur corps, pour bien irriguer leur esprit. Il y en a un qui est un artiste qui s’ignore. Mettant en image et en mot l’art du « goûteur ». Celui pour qui la nourriture est comme un parfum de haute voltige. Pas seulement un nez, un palais, une sensibilité mélodique aux différentes gammes de la cuisine.
    C’est François Simon. Je suis son blog depuis un an. Car je suis amoureuse de la cuisine et du coup un peu de lui accessoirement (ha ha ha! ). Je le suivais sur Paris Première dans sa chronique. Je l’ai rattrapé sur son blog : Simon Says. Un vrai voyage permanent. De lieux, des êtres et de la cuisine. Il a une manière bien à lui de déguster les plats, de décrypter leur réussite ou échec en donnant envie. Son écriture et sa parole sont à la fois rock and roll et suranné. Là il peut tout se permettre : côtoyer les plus grands établissements et se régaler d’un plat dégusté dans un restaurant de rue à Hanoï, apprécier un Mac Flurry de chez Mac’ Do ou un pigeonneau rôtie chez Paul Bocuse (D’ailleurs c’est le reportage qui m’a le plus ému, Lyon sous la neige magnifique et mélancolique, et ce constat « de manger une part d’histoire de France »). Il raconte un plat comme un film, un livre, il donne envie de découvrir, de suspendre le temps pour partir loin, faire de la route pour un rendez-vous avec un lieu où l’on sait que l’on mangera quelque chose qui laissera des traces, une tranche de vie. C’est aussi ça la cuisine et non pas cette mécanique de se nourrir pour se nourrir (si on peut faire autrement…). Un critique culinaire habité, inspiré, simplement vivant.

  • simon
    14 novembre 2010 at 23 h 46 min

    je ne sais comment vous envoyer un message, donc je poste un commentaire
    de passage sur Paris dans quelques temps, moi meme cuisinier at amateur de cuisine du monde, un passage a ze kitchen galery est prevu, coté cuisine du monde et cuisine indienne, quelle sont vos petites adresses?
    merci de me dire si vous avez un moment
    simon
    meilsimon@hotmail.com

  • Alain de Rungis
    15 novembre 2010 at 8 h 38 min

    A Patrick Asfaux :
    Grands souvenirs de votre restaurant , dont une des plus belles préparations de lièvre à la royale jamais dégusté , et quel cassoulet …. ce fut toujours un plaisir de venir chez vous , la convivialité , l’accueil et le bien manger
    Alain de Rungis
    Club Prosper Montagné
    Parents des Lièvres