Voyage en Bourgogne; part 1: Tir à Blanc

Je suis reparti en Bourgogne avec mon ami steward pour une soirée qui s'annonçait calme mais qui prit une drôle de tournure…vous allez mieux comprendre avec cette première partie du croque note parue dans le Figaro de samedi dernier…

 Il fallait voir mon steward frétillant de félicité. Cet informateur es-Bourgogne et, dorénavant photographié dans le magazine Etoile, tenait une bombe : l’ouverture d’un bistrot gourmand par le fils de Georges Blanc, Alexandre, en rupture de maisonnée. Cela s’appelle l’Arbre Blanc et il pousse dans un délicieux village, Chevagny-les-Chevrières ; 03.85.40.63.26)

Réservation fut faite trois semaines après l’ouverture histoire de laisser le poussin sortir de la coquille. Et à 19h30, nous étions là, les couverts au garde à vous devant une carte rudement dépouillée. La simplicité serait donc déjà descendue dans nos provinces ? Bigre, oui. Serviette en fibres tissées, décor minimal, guerre de choix, pas de poisson ce jour-là. En entrée une salade dite "folle" , en fait une frisée aux foies de volailles assez banale (12 euros quand même), puis une pièce de bœuf (16 euros) accompagné de lentilles pas franchement cuites (un peu croquantes) suivi d’un petit chèvre un peu glacé et d’une tartelette aux pommes caramel salé assez plate.

La salle était pleine et une tablée de vignerons était trop contente de s’offrir un Blanc à prix modeste (avec un saint joseph, addition de 120 euros). Mais je sentais le steward un peu contrarié, presque révolté devant la "supercherie" de la simplicité, ce rejet œdipien du gastronomiquement correct. J’ai essayé de lui faire comprendre le sens du siècle, le marketing, la lassitude de la pompe. Mais ça n’allait pas, il ne comprenait pas ce refus de la bonne assiette, de la bonne cuisson et de la générosité. Cette faute anti-bourgogne. 

Nous avons alors repris la route  avec une réelle frustration…

 (la suite de l'escapade, demain matin).

 Photo F.Simon.

Restaurant L'Arbre Blanc. Place de l'église. 71960 Chevagny les chevrières. 03 85 40 63 26

Ouvert du mercredi midi au dimanche midi inclus. Web

..Blanc
 

  • Romain
    26 février 2010 at 17 h 46 min

    Pourquoi notez vous que les mauvais cotés ? pourquoi ne mentionnez vous pas plus l’etablissement alors que vos critiques ne sont qu’appuyées sur un repas qui vous a, à priori, contrarié ? Je ne note que des points négatifs.. Je ne connais pas ce restaurant, mais il serait plus objectif de donner un point de vue général et non pas focalisé sur le fait qu’il n’y avait pas de poisson.. La encore je ne comprends pas votre critique qui pour ma part ne semble pas fondée, c’est le restaurateur maître de son etablissement, pas le client.. Si ce restaurant déconvient au client, qu’il aille ailleurs.. Les gouts et les couleurs ne se discutent pas ce que je concois, mais un article moins subjectif aurait été peut etre plus agreable à lire..
    A bon entendeur !

  • jackyD
    26 février 2010 at 21 h 59 min

    Bonsoir monsieur Simon,
    Ce qui me contrarie dans votre tonchon, c’est le manque de comprehension , de tolerence et surtout de critique au bon sens du terme car ce que vous ecrivez n’est en rien une critique mais une attaque qui vise le restaurateur , attaque identique a celle menee contre bernard l’Oiseau (pour ceux qui n’ont pas la memoire courte).De plus , votre photo est une « supercherie » , l’assiette a etee levee afin de paraitre pleine de sauce (regardez l’arriere de celle-ci compare a la carafe). Permettez moi de mettre votre jugement en doute , jugement érigé contre un restaurateur ouvert depuis moins d’un mois . Quel critique courageux vous faites !!!!Sachant que vous avez ete par le passe refoule de chez Bocuse!!!!!!

  • Alain M
    26 février 2010 at 22 h 32 min

    Je suis réellement révolté à la lecture de l’article que vous avez publié dans le Figaro le WE dernier.
    S’attaquer à un jeune restaurateur qui s’installe avec les moyens qui sont les siens, n’est pas franchement d’un réel bon goût de votre part, vous feriez mieux entre nous de choisir vos cibles dans les restaurateurs déjà installés et à qui votre article devrait s’adresser.
    Ce qui m’étonne encore plus c’est de lire que vous avez dîné dans une Auberge et que le tenancier a réouvert sa cuisine à une heure aussi tardive !!!! surtout que la plupart des restaurants (y compris les 3 étoiles Michelin) ferment leur cuisine à 22H, et encore plus un jour de semaine.
    Vous faîte preuve d’un mauvais goût évident pour un critique gastronomique, car commander un Beaune Rouge alors que vous dîtes avoir dîner dans une Auberge à Pouilly Fuissé relève de la faute de goût voir pire…une injure au terroir local.
    Pour conclure malgré le fait de ne pas avoir aimé ce qui vous a été servi par ce jeune restaurateur vous lui faite une certaine publicité en laissant ses coordonnées ce qui prouve que vous n’avez pas été aussi déçu que vous le dites, mais peut etre n’êtes pas l’auteur de cet article et que son contenu vous a été grossièrement soufflé………!!!!!!

  • Alexandre Blanc
    27 février 2010 at 8 h 44 min

    Tir au flan.
    En reponse à monsieur François Simon du figaro. Alors qui est ce monsieur qui semble si attaché a offrir des casseroles aux chefs qui en sont déjà pourvus.
    Ce monsieur est un critique gastronomique réputé, virulent, incorruptible, intégre, parfait en somme !
    Seulement rien n’en est moins sur!
    Alors cette histoire !
    Voila donc notre pinguin qui débarque sous l’arbre blanc endimanché comme pour le mariage de sa sœur, le probléme c’est qu’il est débusqué dés les premiéres minutes!
    Il n’en sera pourtant pas mieux ou mal traité !
    Le volatile arrive effectivement pile à l’heure, croyant probablement débarquer dans une affaire achalandé à coup de millions d’euros.
    D’’après son article il noie sa souffrance dans une bouteille de vin rouge avec son acolyte l’alabatros.
    Mais d’après le Scan de son addition c’est plutôt deux bouteilles à deux qu’il est venu vider sous l’Arbre Blanc.
    Etait t’il offusqué de ne pas pouvoir assouvir sa faim de poisson frais ?
    Il a finit quand méme pour son envole par nous offrire dans sa largesse une obole de 5 euros.
    Surpris ! Car cet oiseau la, il aime le poisson, c’est d’ailleurs, en amateur de sushis invertébré qu’il sillonne le monde entier.
    Vous le connaissez certainement, il est du genre à filmer dans les restaurants en caméra « cachée ».
    Ce palmipède des mains, passe sont temps a écrire des critiques reluisantes sur des chefs qui ont plus de 40 ans de carriére, des chefs qui ont travaillé dur toute leur vie, pour lui permettre de s’asseoir a leur table.
    Un véritable rapace ce pinguin, ayant la particularité de choisir sa proie, étrangement quand celle-ci est en possition de faiblesse.
    Plusieurs dossiers à son actif, Meneau, Loiseau, et pleins d’autres pas très reluisant.
    Alors monsieur François Simon, vous qui dans votre superbe, maintenant fondé sur un jeune restaurateur fraichement installé.
    Un restaurateur qui essai par ses propres moyens de partager un moment de cuisine avec ses convives sous un Arbre Blanc, à l’abris des étoiles.
    Sachez, qu’a l’ombre de cet arbre, ni vous, ni aucun de vos compéres ou homologues n’est le bienvenue.
    Apprenez également que si à la chasse vous vous prenez pour un autre, vous étes un bien mauvais pécheur.
    Pour chercher du poisson si loin des cotes !
    D’autre part j’attends de vous voir faire démonstration de votre immense talent en tant que restaurateur, faîtes nous un petit resto sympas, avec vous au fourneau, aux commandes, en comptabilité, en patisserie…..
    Je pense que vous en seriez capable, étant donné le courrage que vous démontrez tout les jours en opérant sous un faux nom, à visage caché et en filmant impunément des lieux publiques.
    Mais trouverez vous encore le temps d’écrire ?
    Vous l’adepte du controle qualité, testeur de resto chinois, de grandes maisons, de restaurant IKEA,
    A quand le test des critiques gastronomiques.
    Qui est le plus snob, qui est le plus grossier, le plus feignant, le plus corrompu.
    Pour vous, proposons un petit contrôle Gama GT par exemple.
    Enfin pour finir.
    Ne venez plus vous percher sur mon Arbre.
    Car du bas de celui-ci c’est une 5éme générations de cuisiniers, qui vous prouvent que la cuisine c’est plus que des mots ; que faire la cuisine est plus noble que de la critiquer.
    Vous n’avez pas frappé assez fort, Alexandre Blanc, n’est pas mort, il bouge encore !
    La prochaine fois n’utillisez pas des balles a Blanc !

    • sire damien
      24 mars 2015 at 8 h 34 min

      Bravo alexandre
      La douleur est éphémère
      La gloire est éternelle !
      Bon courage à vous deux

  • juju0883
    27 février 2010 at 9 h 55 min

    c quoi cet article pourri , les medias nous font vraimetn croire ce qu’ils veulent !!!!
    facile de critiquer les jeunes passionnés, honnetes et professionnels lorsqu’on donne des amcarons a des plus agés qui deviennent de vrais banquiers et ne savent même plus ce qu’est une queue de poele …..
    j’ai travaillé a Vonnas, et sachez qu’entre le pere et le fils , et bien en tant que femme passionnée depuis 10ans par mon metier je choisis sans hesitation LE FILS !!!!!!!!

  • françois Simon
    27 février 2010 at 10 h 07 min

    Cher monsieur
    je suis désolé de vous avoir fäché mais ce papier n’ était que le reflet de ce que j’ ai ressenti chez vous, voila tout.
    Je ne pense pas pour autant qu’il s’agisse dune mauvaise adresse, juste un repas très décevant, ce qui ne veut pas dire mauvais !
    Pourtant, sachez que j’étais parti pour faire un papier gourmand et positif , il était quasiment écrit dans ma tête au point qu’en comité de rédaction, j’ai annoncé une adresse extra! . Vous voyez…
    C’est vrai j’aime bien les vieux chefs mais de temps en temps. J’y paie mes additions. Je tiens ainsi mon addition de chez Bocuse à votre disposition ainsi que toutes celles des multiples restaurants que je visite. Je préfère les jeunes restaurateurs comme ce samedi dans le Figaro avec l’Agrume, une toute petite table sincère.
    Je ne me retrouve pas tout à fait dans le portrait guère aimable que vous brossez de moi, mais ce nest pas grave, j’en ai l’habitude et pour tout vous dire, mon image m’indiffère au point que je la brouille à plaisir.
    Je sais en tout cas que je reviendrai chez vous, car je reste persuadé que l’on peut bien y déjeuner.
    Attentivement
    fs

  • Syl.
    28 février 2010 at 1 h 03 min

    Pas d’opinion, bien sûr.
    Mais qu’ont-ils tous, ces temps-ci, à (re)découvrir les lentilles ?

  • jackyD
    28 février 2010 at 12 h 44 min

    mr Simon
    nous , on se fout de Bocuse & Co
    Vous proposez de mettre vos facturettes de comptoir a disposition
    Pouvez vous publier , ici , la note de votre repas sous l’Arbre BLANC ? Car je me suis laisse entendre dans ce restaurant , que je recommande fortement , ce que Mr Blanc dit ici , soit deux bouteilles !!!!
    Soyez de bonne foi!!!!!

  • Francis
    28 février 2010 at 15 h 50 min

    Bonjour,
    Juste un petit mot de soutien à François Simon, qui a bien le droit de penser ce qu’il veut, d’écrire ce qu’il veut et de boire ce qu’il veut.
    Si l’Arbre Blanc est brillant, tant mieux pour ceux qui y mettront les pieds. Mais quand je vois que le restaurateur a suffisamment de temps à perdre pour poster ici, en réponse, six commentaires décousus sous six pseudonymes différents, je n’ai pas trop envie d’essayer sa table… Et j’aurais la frousse qu’il me dénonce s’il estime que j’ai trop bu !
    Merci encore François Simon – et bravo pour votre émission sur Direct8, j’en suis un fidèle et j’aime beaucoup…

  • Alexandre Blanc
    28 février 2010 at 20 h 43 min

    Cher francis.
    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sous un faux nom! je n’ai d’ailleur pas plus de temps a perde que ça, mais je le prend volontier sur mes heures de someil, 5 heure par jours en moyenne!
    Pour répondre a ce genre de diffamations, j’aurais volontier écrit un roman, mais je n’ai effectivement pas le temps.
    j’aurais également put parler de la « vulgaire salade frisée » compsé quand méme d’un mesclun de 10 salades différentes ce jour la, mais étrangement monsieur simon n’a pas la photo.

  • philippe
    28 février 2010 at 21 h 42 min

    Et bien, vous les avez chauffés à blanc, le chef et ses amis !
    C’est amusant ces arguments toujours servis : respect du travail, courage du chef, contre facilité et légèreté du critique, profiteur, truqueur…
    On se souviendra aussi qu’il est interdit de boire le vin qu’on désire… Heureusement que vous n’avez pas commandé un Bordeaux… C’était le peloton assuré !
    Cette belle tolérance du gastronome français devrait déboucher en toute logique sur des écriteaux du genre « interdit au buveurs d’eau, à ces chiens de végétariens et à ces sales critiques ».
    Navrant cette mentalité de terroir caisse !

  • alex
    28 février 2010 at 21 h 45 min

    Tout ceci donne envie de rencontrer FS et de venir manger à l’arbre blanc en tout cas…the show must go on…. (ou pas)
    la critique, un mal nécessaire ? Sans doute.

  • Alexandre Blanc
    28 février 2010 at 22 h 55 min

    Oui trés interresant tout ça, trés drole!
    Excuser moi je met a profit ma soirée de congé!

  • Ray
    28 février 2010 at 23 h 18 min

    Pas de quoi s’enflammer non plus, elle n’est pas si méchante cette critique…

  • Alexandre Blanc
    28 février 2010 at 23 h 26 min

    C’est vrai finalement! Quand on connait le volatille!

  • Syl.
    1 mars 2010 at 12 h 38 min

    Oui, François Simon, il est clair que les commentaires vengeurs émanent du restaurateur lui-même ou de son entourage immédiat.
    Je n’aurai même pas répondu ; c’est tellement flagrant !

  • Claire
    1 mars 2010 at 14 h 15 min

    Et ben, ça tape dur par ici ! Dur métier que le vote. Par ailleurs, je suis une grande fan de votre ami stewart et de son livre, grâce auquel j’ai découvert de merveilleuses adresses et l’oreiller de la belle aurore. Merci à tous les deux – votre mission est sacrée.

  • jackyD
    1 mars 2010 at 19 h 47 min

    il n’est pas interdit d’etre son ami et de laisser un commentaire . Mais sachez que lorsqu’on alexandre , on devient rapidement son ami tellement il est sincere , entier et d’une profonde gentillesse .Pas comme certaine raclure de journaliste

  • A.O.
    2 mars 2010 at 13 h 27 min

    Je ne sais pas si tout cela a été fait afin de créer un « buzz » autour de cet établissement mais je trouve que M. Blanc fait preuve au mieux de naiveté et au pire d’une susceptibilité bien française…. .
    M.Simon a le droit d’écrire ce qu’il lui plaît sur son blog.
    Personne n’est obligé de le lire.

  • florence Decoeyère
    5 mars 2010 at 20 h 44 min

    hé oui comme quoi aucun métier n’est facile être critique gastronomique et restaurateur ne sont pas des métiers appréciés de tous. laissez lui juste le temps de s’installer vraiment, réellement, avec ses petits moyens même si c’est dur à croire. il gagne à être connu pour sa gentille et son talent qu’il ne vous a sans doute pas encore révélé je ne suis pas encore allé mangé mais je ne doute pas un seul instant de ces compétences

  • Ducon
    1 octobre 2010 at 19 h 02 min

    dinette pour bobo friqué
    la vrai cuisine c’est l’art d’accomoder les restes
    et surtout la cuisine de terroir
    tous le reste n’est que bouffonerie

  • philippe pesneau
    16 novembre 2010 at 15 h 21 min

    je ne connais pas l’arbre Blanc, je connais Alexandre et son père pour avoir travaillé chez lui, c’est vrai que humainement le choix est vite fait. Par contre laissez le grandir il découvre et se découvre culinairement parlant. Il n’est pas prétendant aux étoiles c’est juste parce c’est le fils Blanc que vous êtes allez manger là bas. vous connaissez certainement bien son père alors foutez lui la paix parce qu’il ne vous demande rien juste de prendre du plaisir chez lui
    Amicalement Philippe