Tokyo: Tsukiji, entre Orwells et Victor Hugo, caisse 28

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A chaque fois, c'est une claque phénoménale. Le plus grand marché de poissons au monde. une furia iodée, les océans de la terre qui se dévident ici même. La course dans tous les coins, des poulpes qui sortent de leur caisse, des grenouilles, des ormeaux, des huitres de quarante ans… Bon sang, on sort de là, bousculé par la vie, le poisson, cette bagare salée. Dans ce monde si rustre et violent, il y a encore de la place pour le sourire et la politesse. On s'excuse en vous bousculant. Et puis au détour d'une allée, cette jeune femme qui vous donnerait envie d'être dans la caisse numéro 28… (photo F.Simon)

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  • Gould
    12 juillet 2010 at 15 h 41 min

    Kirei desune!

  • Jean-Louis
    12 juillet 2010 at 21 h 02 min

    La queue à la 28 ? Tout à fait d’accord François ! D’ailleurs, j’y vais la semaine prochaine …

  • jiquem
    13 juillet 2010 at 0 h 10 min

    9h30 pour le marché au poisson : ce n’est pas un peu tard ?

  • loulou
    13 juillet 2010 at 3 h 54 min

    Comme dit précédemment 9h30 c’est vraiment une heure de sénateur pour aller visiter Tsukiji.
    Prenez votre courage a deux mains, levez vous a 4h du matin, un taxi et sur place a 4h30, la vous verrez la « ruche » en pleine effervescence.

  • opium
    18 juillet 2010 at 20 h 15 min

    Un dernier tango à Tsukiji ? Mon petit doigt me disait bien qu’après l’étal appliqué et un peu provincial de la pescheria di rialto (j’en ferais bien mon quotidien, cela dit), vous ne résisteriez pas à prendre le pouls de l’océan, en son coeur, tant qu’il lutte encore, et lui tirer le portrait.
    Vous voulez que je vous dise, moi, un endroit pareil, avec toute cette débauche de chair à blanc, dès potron-minet, ben, ça me flanque les jetons, tellement ça déchire les entrailles et le ciboulot. Je crois bien que je serais capable de planter les crocs dans le premier vertébré encore un peu vif qui lambine à proximité. Vaudrait mieux que ce soit un poisson.