Régulièrement vous me demandez de bonnes adresses sur Tokyo. Voici pour aujourd’hui les adresses que m’a confié mon amie Yumiko Ikunai. Elle appartient à la nouvelle génération des critiques gastronomiques. Auteur de plusieurs ouvrages, elle est indépendante et travaille régulièrement pour Casa Brutus, le Wallpaper japonais.
Sekihotei. Dans cette maison à deux niveaux, on trouve le vrai dépaysement (joli jardin intérieur) avec une cuisine japonaise distinguée. Salons et geisha ; comptoir face au chef (Kappou). Menu kaiseki (succession de petits plats raffinés) avec un chef réputé pour sa sensibilité et la saisonnalité de ses menus. À Aoyama, Sekihotei, 3-1-14 Jungumaen, Shibuya-ku (81-3.54746.6889) ; comptez 100 €. Akasak Kikunoi. Digne de la cuisine de Kyoto. Parfait pour un dîner. 6-3-8 ; Akasaka, Minatu-ku (81-3.3568.6055). 100 €.
SUSHI
Kozasa Sushi. Le chef est ici silencieux (sa femme chaleureuse), ce qui ne l’empêche pas de sortir de fameux sushis edomae (Edo est l’ancienne capitale du Japon) avec l’été venu, des compositions avec des petites aloses (shinko). Très plaisant, tout petit (juste dix places). À partir de 120 €. A 8-6-18 ; Chuo-ku, Ginza, (81-3.3289.2227).
SOBA
Hosokawa. Délicieuses soba (nouilles très fines de blé noir) aux fumets exquis. 80 €. Proche dumusée Edo-Tokyo, à Ryogoku (81-3.3626.1125).
Sushi Sho. Ici officie M. Nakazawa, grand maître du sushi, célèbre pour une façon très personnelle de travailler avec différents riz sollicitant des vinaigres variés (notamment le akazu parfait pour les poissons huileux et forts. Passionnant. À partir de 150€. Yorindo Building 1F ; 1-11 Yotsuya, Shinjuku-ku (81-3.3351.6387).
Joufpoi
21 avril 2008 at 14 h 07 minInformations intéressantes, mais prix « gloups » ! Rien sur des échoppes au budget plus abordable ?
mauss
21 avril 2008 at 19 h 28 minA notre retour de Tokyo, une chose certaine : les grands japonais sont chers (mais probablement justifiés par les prix des matières premières).
Si le Michelin est parti sur une pré-sélection de 1500 établissements, il faut savoir qu’il y en a plus de 200.000 : donc, de la place pour des centaines de guides !
Mais surtout, il y a une politique du secret, de l’adresse cachée, du téléphone toujours occupé, du peu d’enthousiasme à prendre la clientèle non-japonaise, bref, peu d’empressement à prendre de nouveaux clients.
Ceci dit, quand on a accès, ce sont tout bonnement des gens formidables comme Maître Mizutani et Kojyu.
Voir le blog de Perrin à leur sujet.
http://blog.cavesa.ch/
Quel pays fabuleux !
marie
21 avril 2008 at 21 h 01 minCher François,
je reviens à peine d’Osaka où nous avons suivi tes conseils et diner chez Shi- geo Nakamura. D’une gentillesse extrême et pour 10 000 yens nous avons fait un merveilleux repas plein de surprises. Passé le cap de rentrer dans le resto après comme il se doit 15 minutes de recherche avec le taxi pour le trouver, et s’asseoir à la table du fond, le jeune serveur qui parlait quelques mots d’anglais et de français, nous a servi soupe de lotus, foie de poissons, oeuf préformés, poissons et salades avec à chaque fois une note d’agrumes, yuzu ou citron meyer. Plus de 10 plats sans décorum, un vrai bonheur pour moi qui ne suis pas fan de la nourriture japonaise et pourtant je me soigne. merci pour l’adresse
sooishi
25 avril 2008 at 12 h 46 minMerci pour ces adresses, je les note précieusement pour mon prochain voyage.