Par moment, cela devient épuisant de ne pas dormir, de compter les boeufs de Kobé, les lolitas de Harajuku. On pourrait se plaindre, on ne le fait pas. pourquoi? parce que la fatigue ouvre d'autres portes, celle d'une perception ouatée, atténuée, comme un abat jour. On y distingue alors une autre réalité. Plus douce, plus filante. Pourtant, il est possible de se remettre d'équerre facilement. Se faire masser. cela se fait partout comme dans cette galerie marchande, pour quelques deux milles yens (20 euros), vous voila allongé, le pied pétri, poncé, affermi. Après on peut regagner la ville, fringuant et d'attaque. Cela dit, j'avais pris un massage plus complet à 4000 yens, histoire de remettre ma petite tête dans le sens des aiguilles. La délicate jeune fille qui appuya ses doigts d'ange avait uen force de bucheron. Résultat, trois jours après j'ai la boite crânienne encore défoncée. La bougresse a du appuyer sur un point qu'elle croyait sensible, tu parles…
Véronique Damon
15 juillet 2010 at 11 h 20 minSe perdre dans les rues sans nom de Tokyo, il est trop tôt, ou trop tard, on ne sait plus trop. L’esprit dans une petite boule de coton… Et puis la poésie d’un temple, un arbre caché au milieu d’immeubles, l’odeur des gardénias presque défleuris ou le délicat emballage réalisé par les doigts de fée de la marchande de petits sablés fins.
Un détour onirique et brumeux.
Merci de partager avec nous vos voyages.
Anne
15 juillet 2010 at 12 h 33 minJ’ai eu ce type d’expérience au Vietnam: jamais plus un massage vietnamien, j’ai cru pendant une semaine être passée sous un camion!