Cela me taraudait depuis belle lurette. Ca faisait un bail que je n’étais pas retourné dans un restaurant italien. Vous savez qu’ils ont la réputation d’être les meilleurs au monde! J’ai suivi les conseils de F.R. Gaudry (L’Express) qui avait bien aimé cette table fort épurée. Il n’avait pas tort: remarquable carpaccio de poisson, pâtes extra et tiramisu réinventé de façon diabolique. C’est vraiment impressionnant quoiqu’un peu froid (que des passionnés de bouffe dans ce restaurant, autant dire, la barbe!), ça manque d’Italie, de tâches mais quelle leçon! (03.5464.1288). Comptez 8000 yens.
(photo F.Simon)
Ratatouille
31 octobre 2008 at 11 h 50 minVotre séjour a l’air de bien se passer…
Face à mon impatience de vous voir derrière les fourneaux, je suis allé glaner quelques infos en fouinant sur le site du Fooding !
Le vin : un Hermitage Chante Alouette 2006 de la Maison Chapoutier
Le dessert :Kouign-amann
Maintenant avec 20 couverts par soir il va falloir jouer des coudes !
Venus
31 octobre 2008 at 20 h 43 min… »les meilleurs du monde », je dirais que la cuisine italienne est la plus simple meilleure que je connaisse
Tout repose sur la cuisson et la qualité des ingrédients de base, même l’eau pour la pasta,( comme pour le café )…
Gicerilla
1 novembre 2008 at 7 h 23 minImpossible de vous écrire chez Rose Bakery, alors, je m’immisce ici. J’ai suivi votre conseil la semaine passé et j’ai remonté, avec un gourmandise impatiente, la rue des Martyrs jusqu’au numéro 46. Choc. Un magasin foutoir, un couloir et une salle pareils à un réfectoire. Des néons qui soulignent les cernes matinaux. Teint blaffard, serveurs et euses affairés, une fourmilière bien avant 10h00 du matin. Un petite table coincée entre le mur du couloir et la porte des WC. Une déception qui point, vicieuse, dans un coin du cerveau et la raison qui dit « mais non, Simon said it… Gonna be ok ! » Et puis surprise, des sourires aux accents britanniques, de la diligence sans précipitation et sous mes yeux des oeufs brouillés accompagnés d’un scone au fromage et de bacon bien moelleux et pourtant croustillant. Le scone à ma bouche, mes dents qui croquent pleine d’anticipation. Une matière aérienne, loin des scones si lourds habituellement. A peine tiède, il exhale toutes ses saveurs de beurre et de fromage et d’herbes fraiches. Un voile débordant d’arômes sur la langue. Les yeux se ferment, la langue écrase au palais une bouchée pour en extraire toutes ses saveurs ! Une merveille. Rien que pour cela, je gravirai encore la rue des Martyrs qui en l’occurence ne mérite pas son nom ! MERCI