La cuisine à 25 noeuds
LA RECETTE DE L'« AFFOGATO » AU CAFÉ
S'il y a un moment au trouble exquis dans le repas italien, c'est bien celui du dessert. Logiquement, la messe est dite : antipasti, pâtes, poissons… On devrait dire non, tout simplement. Mais il y a en nous un diable qui nous fait lever la main et dire « si, per favore ». Il est alors trop tard. Car le registre est diaboliquement court. Pas d'intitulés à rallonge comme dans les cartes françaises, où le pâtissier martyrisé par le chef du salé s'en vient à pousser des chants gothiques et sacrément compliqués. Ici, c'est simple comme bonjour. Notamment cet affogato au café. Facile à prononcer, aisé à dérouler, il vous revient comme un boomerang. Il suffit d'une (ample) cuillerée de glace à la vanille. Ce peut être aussi fior di latte ou chocolat. La glace doit être bien crémeuse, mais pas trop glacée. Le café vient alors s'épancher. Le tour est joué. Il y a juste à balader la cuiller sur l'iceberg vanillé, jouer avec les vaguelettes de café, composer sa mixture. Il y a dans ce dessert comme une innocence retrouvée, une candeur fraîche, un air de musique à deux notes. Après, on a le droit d'être de bonne humeur. D'être charmant et gentil. Et d'un dessert, c'est sans doute cela que l'on attend.
S'il y a un moment au trouble exquis dans le repas italien, c'est bien celui du dessert. Logiquement, la messe est dite : antipasti, pâtes, poissons… On devrait dire non, tout simplement. Mais il y a en nous un diable qui nous fait lever la main et dire « si, per favore ». Il est alors trop tard. Car le registre est diaboliquement court. Pas d'intitulés à rallonge comme dans les cartes françaises, où le pâtissier martyrisé par le chef du salé s'en vient à pousser des chants gothiques et sacrément compliqués. Ici, c'est simple comme bonjour. Notamment cet affogato au café. Facile à prononcer, aisé à dérouler, il vous revient comme un boomerang. Il suffit d'une (ample) cuillerée de glace à la vanille. Ce peut être aussi fior di latte ou chocolat. La glace doit être bien crémeuse, mais pas trop glacée. Le café vient alors s'épancher. Le tour est joué. Il y a juste à balader la cuiller sur l'iceberg vanillé, jouer avec les vaguelettes de café, composer sa mixture. Il y a dans ce dessert comme une innocence retrouvée, une candeur fraîche, un air de musique à deux notes. Après, on a le droit d'être de bonne humeur. D'être charmant et gentil. Et d'un dessert, c'est sans doute cela que l'on attend.
PASSAGE À L'ACTE
Abords assez faciles, il suffit de téléphoner au restaurant qui vous indiquera la bouée où s'amarrer. Ensuite, soit vous prenez l'annexe de votre bateau, ce qui est assez fastidieux, soit vous grimpez dans l'annexe du restaurant qui, en une boucle majestueuse et précise (admirez la conduite au pied), vous déposera sur le ponton d'arrivée. Bien plus smart qu'un cafouillage laborieux, la tension des énervés, le stress de la faute. La Fontelina, restaurant et bains, via Faraglioni. Tél. : +39 081 837 0845. www.fontelina-capri.com
Photos FS… Ci dessus, la villa de Malaparte…C'est juste à côté !