LA CUISINE À 25 NOEUDS
LA RECETTE DU PESTO
L'enfance de l'art, on peut dire. Nul besoin d'un grimoire du XVIe siècle, juste ce coin de journal déchiré : plein de basilic frais (bien dense), 50 grammes de pignons de pin, du pecorino et du parmesan (4 cuillerées à soupe), 3 gousses d'ail, 15 centilitres d'huile d'olive. Mais cela, c'est pour les cérébraux. Laissez-vous aller, dosez selon votre humeur et vos amis. À la limite, appropriez-vous cette recette, c'est ainsi que l'on devrait procéder en cuisine ! Sur le bateau, c'est un peu coton, mais on a fait pire (hier, les gnocchis à la poutargue). Mon truc, se caler dans l'évier, ça évite les dégâts et les ricanements. Un mortier est indispensable pour l'écrasement du sel, des feuilles de basilic. Vous allez adorer ! C'est comme si on basculait au commencement de l'humanité : broyer et ainsi entrer dans une autre matière, une certaine lenteur qui s'installe (l'huile d'olive, les pignons torréfiés). Vous vivez quasiment l'amplitude bienheureuse de cette sauce, les parfums violents du basilic (comme une essence). Un pesto sait se faufiler partout. Pour les pâtes, n'oubliez pas que ce sont elles qui vont sur la sauce et non le contraire. Servez frais et, quitte à être lourd, faites bien remarquer que vous venez de le faire avec tout votre coeur. Non mais, des fois que…
L'enfance de l'art, on peut dire. Nul besoin d'un grimoire du XVIe siècle, juste ce coin de journal déchiré : plein de basilic frais (bien dense), 50 grammes de pignons de pin, du pecorino et du parmesan (4 cuillerées à soupe), 3 gousses d'ail, 15 centilitres d'huile d'olive. Mais cela, c'est pour les cérébraux. Laissez-vous aller, dosez selon votre humeur et vos amis. À la limite, appropriez-vous cette recette, c'est ainsi que l'on devrait procéder en cuisine ! Sur le bateau, c'est un peu coton, mais on a fait pire (hier, les gnocchis à la poutargue). Mon truc, se caler dans l'évier, ça évite les dégâts et les ricanements. Un mortier est indispensable pour l'écrasement du sel, des feuilles de basilic. Vous allez adorer ! C'est comme si on basculait au commencement de l'humanité : broyer et ainsi entrer dans une autre matière, une certaine lenteur qui s'installe (l'huile d'olive, les pignons torréfiés). Vous vivez quasiment l'amplitude bienheureuse de cette sauce, les parfums violents du basilic (comme une essence). Un pesto sait se faufiler partout. Pour les pâtes, n'oubliez pas que ce sont elles qui vont sur la sauce et non le contraire. Servez frais et, quitte à être lourd, faites bien remarquer que vous venez de le faire avec tout votre coeur. Non mais, des fois que…
PASSAGE À L'ACTE
L'approche du port de Santa Margherita se fait paisiblement avec Giuseppe que vous aurez pris le soin d'avertir (impératif) par mail (yacht@mistralboats.it). Travaillez-le sur son pesto, et si vous avez une bonne bobine et la page du journal dans les mains, peut-être hériterez-vous d'un bocal de sa production. Pour rejoindre La Cantina, l'annexe du resto fera l'affaire. C'est moins stressant. Bien sûr, cette adresse est joignable à partir des villages de San Rocco di Camogli, Portofino Vetta et Portofino.
La Cantina, baia di San Fruttuoso. Tél. : 0185 772 626. www.lacantina sanfruttuoso.it Comptez 25 eur. Da Pini,, Via J. Ruffini, 15. Tél. : 0185 280 755. 30 eur.
La Cantina, baia di San Fruttuoso. Tél. : 0185 772 626. www.lacantina sanfruttuoso.it Comptez 25 eur. Da Pini,, Via J. Ruffini, 15. Tél. : 0185 280 755. 30 eur.