Il fait tellement beau au Japon en ce moment (22°C) que de se promener dans la rue est un bonheur; mieux flâner. C’est une science, disait Balzac, la gastronomie de l’oeil. Se promener, c’est végéter. Flâner c’est vivre ‘. Alors j’ai suivi son conseil. Suivre son instinct, les zones de couleurs, de soleil, se laisser fondre dans le décor. A Ginza où j’attendais l’heure du déjeuner, je suis resté une bonne demi heure à ce carrefour. Il y a une vache qui sommeille en moi. Lorsque dans une rue, il y a un autobus qui est coincé derrière une voiture. Il y a toujours trois corniauds à regarder la scène. Vous êtes sur de m’y trouver…
photo F.Simon)
Thierry Richard
30 octobre 2008 at 12 h 24 minCe mot quasiment disparu de nos vocabulaires pressés et que j’adore : la promenade. L’art de la promenade se perd, tout comme celui du voyage d’ailleurs. Et c’est bien regrettable. Mais pas irréversible !
Venus
30 octobre 2008 at 12 h 43 min@ Thierry
pas en Italie où la « passeggiata » reste plus que sacrée, quels que soient l’âge et le milieu social, ou géographique
sunny Side
30 octobre 2008 at 12 h 58 minOn est quasi proche du satori quand on flâne ! Quant au syndrôme vache indienne quelle merveilleuse perdition !
françoise
31 octobre 2008 at 8 h 41 mineh oui , malgré la frénésie de Tokyo , c’est une de ces villes ou il fait bon flâner ! J’adore cette ville aussi pour ça .