Paris. Pouic Pouic, restaurant de connivence…

C’est à croire qu’aujourd’hui un peu de bienveillance arrive dans les restaurants. S’il existera toujours des fusées éclairantes, jaillissant de nulle part et venant s’encastrer dans la voûte céleste, il nous est livré régulièrement de bonnes petites tables, se nichant précisément là où on les attend. Ce sont des tables de connivence où les ingrédients fonctionnent comme dans une chanson : les harmonies sont justes, le son clair, les paroles ingénues et les musiciens de bonne humeur. Nous voici autour du marché Saint-Germain. Les restaurants sont au touche à touche, mais aucun ne grille la priorité. Une sorte de nonchalance propre au quartier, un bien-être paisible et sans coup d’épée. Même le marché est d’une tranquillité rare, pas un mot plus haut que l’autre, un entre-soi bourgeois, calculé et éveillé.
 Si vous êtes placé au fond du restaurant, près des cuisines ouvertes, vous pigerez tout de suite qu’il n’y a pas un micro-ondes qui envoie ses virgules sonores. Ici, c’est les maracas de l’inox et de l’acier. On bosse, on râle un peu, l’ingrédient rêche et indispensable. On besogne, on taffe et on cuisine. Les plats attaquent bien et ne lanternent pas. On sent que le chef sait ce qu’il veut et prend la ligne directe. Ainsi le sablé de parmesan et sa ratatouille a le verbe bien articulé : les légumes s’expriment et le biscuit vient mettre une jolie pagaille croquante. Ça fonctionne bien aussi, grâce à un assaisonnement impérieux et bien trempé. Le poisson (un cabillaud) joue le bouillon thaï (haut en citronnelle). Il est servi dans un grand bol. C’est dommage car cela suppose d’avoir des baguettes pour naviguer allègrement dans la composition. Des couverts occidentaux manoeuvrent moins bien. Pas grave, parce que les légumes (au wok) avaient du répondant et l’ensemble de la tenue (bonne cuisson du poisson). Avec cela, la soirée était parfaite lorsque la jolie serveuse insista pour son feuilleté maison. Va pour nous partager la recommandation. Exercice périlleux s’il en est, car lorsque l’appétit a baissé le rideau, s’il le relève c’est pour un petit jésus. Eurêka, la surprise était au rendez-vous : bien feuilletée et gourmand à souhait.

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 114 euros à deux pour une cuisine réalisée avec coeur et en direct, c’est correct.

POUIC POUIC 9, rue Lobineau, VIe. Tél. : 01 43 26 71 95. Fermé dim. et lun. Menu au déjeuner à 16 eur.
 
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