Paris. Petit Riche, grandes vertus

ça, c'est de la brasserie !

 

Récemment pour M le Monde, je suis parti à la recherche d’une adresse singulière…

 

 

Il porte adorablement son nom ce Petit Riche, en retrait du boulevard Haussmann, à Paris. Créé en 1854, il semble ne jamais avoir changé avec cette clientèle bourgeoise, contente d’être là, drôle, datée, enjouée. Il y a de quoi du reste, un décor Belle époque, des salons dans tous les coins (au premier étage, c’est une véritable ruche); des mosaïques, des vitres gravées, de la banquette, du velours…. On se croirait dans un petit théâtre. Du reste, bien souvent, dans le coude à coude de certaines tables, on se croirait dans un sketch du duo comique Chevalier et Laspales. Autant dire que vous allez passer un bon moment, d’autant qu’en cuisine, on se remue. Chaque plat est travaillé à l’instar de ces coquilles saint jacques sur un millefeuille de polenta et tapenade, beurre blanc  d’avruga. Il y a bien sur les caïds du genre:  merlan Colbert, tête de veau, joue de boeuf braisée au bourgueil ( à noter l’exceptionnelle carte des vins de Loire),  le Paris Brest. Service à son affaire, clientèle  (Ventes Drouot, banques, presse) en roue libre.

Tatin d’endives aux noix quenelle de crème d’Isigny 11€+ merlan Colbert 20€+ Paris Brest 9€ = 40 euros.

Au petit Riche, 25, rue Pelletier, 75009 Paris. Tel.:

01 47 70 68 68///www.restaurant-aupetitriche.com Ouvert tous les jours.

  • Xavier
    10 février 2018 at 10 h 46 min

    Je suis complètement d’accord avec votre billet. J’ai moi-même été refoulé à 14h pour manger une pâtisserie parce que c’était soit disant « encore l’heure du déjeuner ». On croit rêver !

  • Nathalie
    26 février 2018 at 12 h 06 min

    Je ne sais pas pourquoi, moi aussi, le lundi, il faut que je déglingue! Surtout après avoir passé un week end à la capitale, week end que je ne prépare jamais sans m’être auparavant renseignée sur les derniers bons petits coins auprès de mon guide préféré, histoire de tomber juste, de dénicher la perle rare.
    Donc après une belle soirée à l’Olympia, nous avons poursuivi notre route vers ce Petit Riche que nous nous réjouissions de découvrir.Oui, véritable petit bijou resté dans son jus, le style qui fait du bien, celui du : « heureusement qu’il y a encore de beaux petits bistrots typiques à Paris»…Voilà, c’est tout ce que je trouve à dire!
    Le merlan Colbert était triste à pleurer, d’une « fatitude » sans nom, présenté comme un animal transformé en tapis !Si vous aviez vu ses pauvres yeux creux écarquillés, lui aussi se demandait ce qu’il avait fait pour en arriver là!
    La salade du jour sans sauce ni parfum, la quenelle hum, la quenelle… enfin bref, un endroit que je ne recommanderais pas à mon meilleur ennemi.Malgré la gentillesse des membres du personnel, cela ne suffit pas à faire frétiller les assiettes, et surtout pas nos papilles.Peut- être faut- il incriminer l’heure tardive? Les vacances ?
    Je ne noterai pas ce lieu dans mes coups de coeur, mais j’espère, grâce à vous, en découvrir d’autres qui nous mettrons sur la même longueurs d’ondes , comme Le sot l’y laisse!