Oh celui la, question deuxième rideau, c’est du gratiné. Vous passeriez vingt fois dans la rue que vous ne le calculeriez pas. Le quartier abonde en adresses rutilantes (Colette paonne tout à côté) et ce petit bistrot est dans son jus années 60: le Formica donne à fond, le ventilo Hélix brasse l’air, les murs sont jaune pastis, et le distributeur de cacahuètes temps son bec de lièvre. L’assiette ne paie pas de mine. C’est une cuisine de maman: oeuf mayo, salade de tomate, rôti avec frites maison « et fraîches », tarte du jour aux fraises. Qu’est ce qu’on est bien! Le service a de la gouaille, de la tendre dérision, de l’apostrophe parigote. Et voila: clientèle parisienne avec son brassage invraisemblable et toujours un peu de places. Addition rédigée sur des feuilles volantes, pas de carte de crédit bien entendu. Sixties, définitivement.
Au Petit Bar 7, rue du Mont-Thabor, Ier. Tél.: 01 42 60 62 09. Tlj sf dim. de 7 h à 21 h. Sandwichs au bar. Pas de voiturier. Métro: Tuileries, Concorde.
Bibi
25 novembre 2015 at 18 h 52 minUne adresse qui nous semble intemporelle et pourtant Maman aux fourneaux et fistons au bar forment une équipe
que l’on adore, ça sent bon, les petits plats mitonnés, surtout les pommes de terres sautées qui rissolent depuis le matin, l’oeuf mimosa, les gâteaux de riz maison……. C’est papa qui sert à ma petite table préférée près de la cuisine,
bravo Simon de parler aussi de la simplicité, d’un endroit introuvable dans le Luberon…….. Bibi
Didji
26 novembre 2015 at 20 h 29 minFranchement, sur la photo, les frites ne donnent vraiment pas envie d’y aller. Par contre je plongerais volontiers ma fourchette dans le bol de laitue.