Paris. La salade Ritzy ? Risible…

Salade au ritz

Petite promenade réalisée pour le Figaroscope, du côté du Ritz. Avant sa fermeture pour travaux l'année prochaine, il est encore temps de savourer ce monument kitsch…

Cet endroit est irrésistible. Pour sa place Vendôme hypnotique, sa lumière, le ciel de Paris et ses bleutés de zinc. On comprend pourquoi le monde entier phantasme sur le Ritz, fut il parfois cocasse. Mais pour rien au monde, on voudrait qu’il ne change. Pour sa légende certes, mais aussi sa posture princière, son chic désuet ; pour le bar Hemingway de Colin Fields, le long couloir qui nous y mène. Le reste est assez glorieux mais souvent désarmant : la théière qui fuit, les garçons qui s'engueulent. Il fut un temps où, dans le grand restaurant déserté, le garçons shootait dans la porte battante de la cuisine, histoire de l’ouvrir plus efficacement. Je n’ai jamais compris la cuisine comme s’il y avait plusieurs chefs derrière les fourneaux. Une fois même, après que cette table eut perdu une deuxième étoile , j’y suis allé histoire de remettre les pendules à l’heure et sortir un papier vertueux et amical. Patratas, ce fut calamiteux et rentrai bredouille à la maison.

Le café Vendome n’est pas mal dans on genre avec ses ratés chronique, ses prix à faire tomber les Russes dans les pommes… Salade Ritz. Quand on s’amuse à prendre son propre nom pour en faire un plat emblématique, fut il une salade, la moindre des chose, c’est d’y apposer discrètement les armoiries de la maison : du caviar, de la pimprenelle, du bleu cobalt…. De la dégaine, du glamour, du chien (en émincé, ou mariné au yuzu). De faire une salade mémorable, inimitable et repompée partout. Mais bizarrement, la salade Ritzy arrive sans histoire avec ses fagots dispersés de jambon banal, de fromage sans frontières, de , taillée en biseau. C’en est même incompréhensible, on soulève l'engin histoire de ne pas découvrir une danseuse thai planquée sous le dome de verdure. Non rien, c'est désarmant, voici une salade mutique. Qui boude. Qui ne veux plus jouer. Même le couteau vait du vgue à l'âme, sa lame lentement se déboitait… Desserts. Nous étions à deux doigts de commander la tartelette aux fruits rouges à 28 euros, trouvant même que le feuilleté à 19 eurios était uen sacrée affaire mais le moment était assez déliceixu en lui-même, nul besoin alors de clouter encore lus le cerciueil.

MAIS ENCORE

La clientèle. Bien, unique et inimitable notamment avec ses arrivées pendulaires, presqu'espérées : : Larry Gagosian, le célèbre galeriste, Chiara Mastroniani, une attaché de presse V.S, alias Trois Obus, un footballeur sans short, mais rassurez vous en pantalon…. Epatant. L'idéal du reste étant d'obtenir la banquette à gauche en entrant : mieux qu'une chaise d'arbitre de tennis à Roland Garros.

Est-ce cher ? Furieusement .

Est-ce bon. Non, Faut il y aller ? Bien sur, c’est impayable, façon de parler.

Ritz, le Bar Vendôme, 15, place Vendôme, 75001 Paris (01.43.16.33.63). Métro : Concorde/Opéra.

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Ritz 2

 

  • Guilhem
    27 octobre 2011 at 9 h 01 min

    Mais que vous arrive-t-il François, cetxfftx7 article est plein de cocquilles!
    En tout cas je vous rejoins sur le Ritz. J’ai eu l’occasion d’y goûter, mais je n’y retournerai pas… « J’ai vu, j’ai vaincu, mais ça m’a déplu » lol

  • Sylvie
    27 octobre 2011 at 9 h 24 min

    C’est dommage de ne plus avoir suffisamment l’envie, l’estime de soi, le goût de se dépasser pour conquérir son monde, ses clients et de ne se reposer que sur son nom …..

  • la flore et la faune
    27 octobre 2011 at 10 h 41 min

    C’était il y a bien des années. Etudiant, je donnais des cours de français à une londonienne tout juste revenue d’Afrique. Qui un jour me présente à une de ses amies, héritière d’un empire mondial cosmétique, Max Factor. Cette dernière, cousue de fil d’or au sens propre (une technique depuis sans doute disparue), me recevait pour ses cours dans le patio du Ritz. On commençait toujours avec une coupette. A la coule.

  • Claire
    27 octobre 2011 at 11 h 36 min

    Tout à fait d’accord avec Sylvie, le moindre effort et le mépris, plus beaucoup de fierté… Il était peut être effectivement l’heure de revoir tout ça …