Paris. Caillebotte, exemplaire

régulier

Si un jour vous traverse l’idée héroïque d’ouvrir un restaurant, passez donc par ici, à Paris, dans le Neuvième grimpant. Caillebotte appartient au mini groupe animé par  Franck Baranger (le chef, un ancien du Bristol) et Edouard Bobin avec Belle Maison et aussi une autre pointure, pas loin de là, Pantruche. C’est l’exemple même de bistrot réussi avec une carte qui ne lâche rien, s’agrippant à chaque plat pour lui faire sortir son chant: la chair de tourteau-purée de chou fleur-bisque d’étrilles a non seulement une bonne tête, mais elle boxe bien, cerne son sujet. Le pigeon vendéen accompagné de pommes paillasson et de rosé de Paris fumés monte dans les étages. Tout cela est impeccable, même si la courge rôtie (miel, citron, glace sarrasin) aurait pu mijoter un peu plus longtemps, même si notre serveur était un peu rêche, mais l’ensemble est emballant, les fromages de chez Michel et Twiggy Sanders. Clientèle, les papates devant.

Ceviche de mulet noir, radis et ciboulette+ onglet de boeuf jus de persil  + Courge rôtie miel citron 9 euros= menu à 38 euros

Caillebotte, 8 rue Hippolyte Lebas, 75009 Paris. Tél.: 01-53-20-88-70. Fermé samedi et dimanche.