Ca, ça s’appelle Kadoya Chokudo(06.6933.9323), la cantine du coin en quelque sorte. Une dizaine de tabourets, une grande table de formica et puis en cuisine, un chef passionné – Tachibana-san- qui sort les meilleures nouilles de la ville; des soupes de lamen à tomber sur le derrière. Pourquoi. Parce que ses bouillons sont d’une limpidité incroyable. Comment? En utilisant des produits simples et naturels, pas de poudres qui vous enflamment la gorge. Non, des poissons pour faire des fonds de sauce comme le sama (l’orphie) et puis un travail sans reproche. Clientèle extra avec la maman qui emmène son petit garçon. Celui-ci se met à crier ‘ita dakimas !!!’ (bon appétit!), tout le monde rigole, un couple à peine réveillé, un cadre, une fille, un vieux…Dehors, on attend son tour. Sensationnel pour bien comprendre l’esprit gourmand d’Osaka
(photo F Simon).
Venus
3 novembre 2008 at 8 h 21 minc’est à la qualité de ses « cantines » qu’on évalue la qualité de vie d’un pays.
C’est comme en Italie où de simples gargottes vous servent les meilleures pâtes ou des bruschettes pour moins cher qu’un macdo.
Je me souviens d’une cantine à Brescia, en Lombardie, qui servait des salades et des pâtes délicieuses, pour trois fois rien. En prime, l’endroit, bien que modeste, était spacieux et nickel chrome. Je pense que ça existe toujours.
Jean-Philippe
3 novembre 2008 at 10 h 44 min@Venus: je confirme, les cantinette existent toujours (départ dans 8 jours pour une balade entre Langhe et Toscane). A propos, avez-vous des nouvelles d’Emmanuelle ? ;))
Venus
3 novembre 2008 at 19 h 38 minJean-Philippe : Soeur Emmanuelle? Vous n’avez pas su pour Soeur Emmanuelle?
Venus
3 novembre 2008 at 19 h 39 minJean-Philippe : Soeur Emmanuelle? Vous n’avez pas su pour Soeur Emmanuelle?
Jean-Philippe
4 novembre 2008 at 10 h 04 minVenus: mille excuses, qu’elle repose en paix; après tout, la version « shocking blue » est pas mal non plus..