Bon, ça y est, c’est parti et pas question de faire marche arrière. Mais ce matin, je suis fracassé de fatigue. Rester huit heures debout dans le stress, la chaleur et la découverte, c’est coton. D’autant qu’à 17 heures, je n’avais toujours pas mes potimarrons (j’étais passé au Lafayette gourmet: rien) et qu’à 19 heures 30, nous avions réalisé que la rôtissoire…ne chauffait pas. Dans ces cas là, soit qu’on sanglotte, soit que l’on avance comme un âne.
Heureusement, à mes côtés, il ya avait Julia Sammut (so lucky), Denis (le patron du restaurant) et Miho en pâtisserie. Sinon, je coulais à pic. Cela dit sortir 20 couverts dans une cabine téléphonique, ce n’est pas piqué des hannetons. Remonter les poulets de la cave en équilibre sur l’échelle à 80°, c’est pittoresque.
Ce soir, ça ira mieux car je sais où j’ai perdu du temps (la préparation des potimmarons; la frayeur de la rôtissoire), où je peux en gagner. Je vais améliorer ma sauce de poulet un peu trop clairette, ne pas toucher à l’entrée, ni au dessert; essayer de garder le timing et surtout, essayer de trouver un plaisir à préparer les assiettes de poulet: découper dix poulets en vingt minutes, c’est raide !
P.S. J’ai lu des commentaires sur les réservations, et je suis navré que l’on puisse me prêter des pratiques obliques. Pour cette semaine, aucun de mes amis n’a été convié (je suis bien placé pour le savoir) et les deux places d’hier soir (au bar) l’étaient pour ma fiancée et son fils, ce qui est la moindre des choses. Pour le reste, les réservations se font le matin, et elles sont ouvertes à tous.Que dire de plus… Rien.
Bloch
2 décembre 2008 at 12 h 31 minBravo !
Ca me rappelle mes premiers services. La première nuit, je me suis réveillé en hurlant de douleur avec des crampes au mollets !
Bon, je me connecte comme un malade depuis avant hier à 10 pétantes, mais rien n’y fait, je n’arrive pas à réserver…
Dommage !
Bon courage pour la suite !
bertrand
2 décembre 2008 at 14 h 17 minben mes biches quel physique!! pour les potimarrons, fallait le dire j’en aurais ramené du Perche,on en mange plus ça donne la courante…allez un pti Joy Division et ça repart 😉
cdrhum
2 décembre 2008 at 14 h 18 minEncore raté pour moi aussi… Pourtant j’étais pile à 9h59 devant mon ordinateur… cregneugneu !!!
François une caméra dans un coin pour nous faire vivre la découpe des poulets ?
Sarah
2 décembre 2008 at 14 h 26 minPour avoir été l’invitée de Mr François Simon hier soir sans appartenir à son cercle d’amis intimes (à mon grand regret) et par là même réfuter les insinuations « bloggueuses », je ne peux pas ne pas m’essayer à la difficile tâche de « critique culinaire » dans lequel notre hôte excelle et, cède à la tentation de poster ce billet de novice.
Tout d’abord, j’admire la démarche. « La critique est facile (enfin pas tant que cela) et l’art, difficile». Challenge ambitieux mais prometteur.
Julia donne le ton par sa bonne humeur communicative, l’excitation est palpable, le débit des mots, les rires et les chuchotements donne une bande son animée que l’on imagine similaire de l’autre coté du mur entre potimarrons mijotant et couteaux s’aiguisant…
La crème de potimarrons se révèle onctueuse et fine à la vue, sucrée à l’odeur. Très bonne base pour faire différentes variantes et laisser libre court à l’imagination automnale de notre hôte. Ma cuillère tente de noyer avec amusement les quelques noisettes entières mais surprise, mon palais ne reconnaît pas. Le gingembre donne une belle vitalité au final et le risque d’un « trop » sucré est de suite dissipé.
Echauffement. Jeudi soir, les dix poulets seront découpés en quinze minutes. Entraînement oblige (Pression également maintenant).
L’attente est invisible, l’Hermitage Le Pavillon 2004 aidant.
Poulet rôti au beurre salé et mâche. Un peu déçue de la présentation peut-être trop sommaire pour une question de timing…Mais une mise en scène trop travaillée n’aurait pas non plus rendu justice à ce plat familial (bel exemple de contradiction féminine !) Le mien était doré et tendre. Une sauce à épaissir de surcroît, un assaisonnement de mâche à perpétuer : magique! (Aucune trace, seulement son goût subtile omniprésent).
La maison Chapoutier nous accompagne, le volume ambiant est réglé idéalement.
Macaron au beurre salé et sabayon :
Gourmande, l’essentiel est devant moi. Je convoite ce dessert et me décide à faire le premier pas. Le macaron résiste juste le temps voulu avant de céder aux avances de ma cuillère. Un pur bonheur proustien. Le sabayon est voluptueux, aérien. Presque trop. Je l’aurais souhaité un peu plus appuyé mais c’est une histoire de goût et non de talent.
Un savoir, un savoir-faire…À faire savoir.
Et pour plagier l’homme de l’ombre à la fin de ses chroniques : « pour une addition plus que correcte… » !!!
Mille mercis et bonne chance pour les autres soirs.
stephane
2 décembre 2008 at 14 h 44 min@ Sarah >il n’a jamais été clair que des invitations étaient réservées à des journalistes d’où la rumeur de gens « invités » qui ne passaient pas par la case Internet qui s’est vite répandue (les journalistes sont souvent bavards). Le bureau du Fooding a reconnu ce matin que »deux places par soir réservées aux amis de François Simon ou à des journalistes. » C’est deja un debut, non? De rien on passe a 2…
Ces remarques concernaient plus le Bureau du Fooding (qui a repondu ce matin) que le principal interessé FS.
CQFD
cdrhum
2 décembre 2008 at 15 h 41 minPour clore le débat et revenir en cuisine voilà la réponse du bureau du fooding à Stéphane :
« Bonjour Stéphane (?),
Juste un truc : soit vous êtes une victime de la rumeur et je vous aime bien. Soit on ne va pas s’aimer du tout.
Le resto éphémère de François Simon est accessible par jeu concours, mis à part deux places par soir réservées aux amis de François Simon ou à des journalistes.
Comme il s’agit d’un jeu concours (voir réglement en ligne), avec dépôt des règles chez huissier, pensez-vous que nous sommes suffisamment « cons » pour donner le bâton pour nous faire battre ?
Nous vous demandons donc, soit de retirer cette phrase, nulle et non avenue, soit de publier cette réponse dans son intégralité, pour que la Semaine du Fooding reste une fête.
A date, vos méthodes sont aussi tristes que celles que vous pensiez dénoncer.
Cordialement ».
stephane
2 décembre 2008 at 16 h 24 minMerci pour ce dernier commentaire,
Pour revenir a notre Chef, quand aurons nous les 1ere images?
Ou doit on attendre de les retrouver dans un magazine qui aurait négocié l’exclu a un prix a faire rougir Paris H…
ok je sors :-p
Thierry Richard
2 décembre 2008 at 16 h 47 minBon en tout cas, de passe-droit pour moi qui pourtant collabore au Guide du Fooding il n’en a pas été question (malgré mes multiples tentatives d’intimidation ou de charme auprès de Marine du Bureau du Fooding – Marine, si tu me lis, bravo pour ton self-control ! 😉
Donc nouvelle tentative ce matin. J’ai tout de même cette fois vu le loup (le graal du formulaire d’nscription) mais le temps de le remplir et de le valider, c’était déjà trop tard !
Zen, restons zen…
Pour prendre un peu la défense de Stéphane, il faut tout de même reconnaître que jusqu’à ce qu’il soulève la question, personne n’avait parlé d’invitations (au demeurant légitimes) et lorsqu’il lui est revenu aux oreilles que certains journalistes se vantaient en « off » d’être invités, j’imagine facilement son agacement. Donc voilà.
Fermons la parenthèse et revenons à nos poulets.
Clémence
2 décembre 2008 at 17 h 46 minBon eh bien moi aussi j’ai entre aperçu la victoire du bout des yeux ce matin, à 10 heures pile devant mon écran : formulaire d’inscription rempli, pas de news. 9 personnes ont donc été plus rapides que moi, mais je me demande bien par quel miracle. Je retente le coup demain et puis ce sera fini pour moi. Dommage, ça a l’air bien bon, la cuisine de Monsieur Simon…
Jean-Philippe
2 décembre 2008 at 18 h 01 minEt bien, moi,je reste ébahi devant l’avalanche de commentaires, la ruée sur les réservations (dommage que mon éloignement géographique me l’interdise); François, si la critique gastronomique vous lasse, reconvertissez-vous !!
gastrocritique
2 décembre 2008 at 18 h 02 minc’est vrai qu’il est impossible de réserver et que l’on sent un certain écremage… cela vous fait du bien de passer de l’autre cotè de la barrière…moi, je suis de bourgogne je vous invite avec votre famille a visiter la romanée conti puis au restaurant a flagey échezeaux , un tres bon gastro, tenu par un certain … françois simon…. j’ai tout prévu, vous arrivez par le train a dijon a 12h15, et vous etes de retour a paris a 19h…
j’ai meme le titre de votre chronique…
françois simon par françois simon…
a bientot…
Véronique Deshayes
2 décembre 2008 at 19 h 43 minMerci à Sarah et Matthieu (hier), de leurs critiques « à la Simon » sur ce dîner « Simon cooks ».
Stéphane H
2 décembre 2008 at 21 h 10 minCher critique préferé
Breton et de passage à Paris et ayant essayer de reserver sans succès, je me permet une petite demande:
Disposant régulièrement de Coucou de Rennes et de beuree de chez Bordier, est il possible d’avoir la recette du poulet?
Pour le macaron, la maison bouvier fera l’affaire
Bravo pour la performance
rosemary
2 décembre 2008 at 23 h 17 minHistoire de participer au débat, une question que personne ne semble avoir soulevé.
Si c’est un concours, on est invité ? 0u bien alors il y a une addition à payer ? Si oui, celle du restaurant éphémère (un forfait je suppose) se monterait à combien ? Par curiosité.
Venus
2 décembre 2008 at 23 h 59 minmoi, j’abandonne (sympa mais trop compliqué)
BalthazarB
3 décembre 2008 at 9 h 16 minConseil matinal : vous vous scotchez devant votre ordinateur un peu avant 10 heures – mettons 9h59. Et (au lieu de travailler) vous rechargez votre page toutes les deux secondes. Apparaît soudain un formulaire qu’il va vous falloir remplir à la vitesse du TGV ou du Shinkansen. Pour ça, il y a quelques astuces…
cdrhum
3 décembre 2008 at 10 h 01 min@rosemary
C’est gratuit, du free Simon ! Il n’y a que les poulets qui paient…
Allez je me lance, cette fois ça va marcher !
TVnomics
3 décembre 2008 at 10 h 22 minj’ai suivi le conseil de BalthazarB (vu aussi hier un autre heureux gagnant adepte de l’actualisation de page)
et a priori j’ai réussi à m’inscrire. On verra la suite des événements.
Ariane
3 décembre 2008 at 10 h 57 minBon courage à vous, cher François Simon et le résultat en vaut la peine comme je l’ai écrit hier. Et, chers lecteurs, ce qui est extraordinaire dans notre monde si attaché à l’argent, c’est que nous sommes INVITES par F.Simon et le Fooding et en plus, on a un super cadeau en partant ! Désolée de faire ainsi des envieux
Didier
3 décembre 2008 at 13 h 32 minRavi du repas concocté hier soir par François Simon, je découvre à l’instant son blog pour le féliciter. Non seulement pour la démarche, mais aussi et surtout pour le résultat dans l’assiette, qui a comblé de bonheur ma compagne et moi-même.
Nous ne sommes pas VIP, j’ai joué et gagné sans piston, voilà pour rassurer les tristes perdants. Je n’ai pas eu l’impression ce soir qu’il y avait des amis ou complices. Juste des gens désireux de passer une bonne soirée exclusive. Pas de blasés.
Je ne suis pas fan du potiron, et j’avais un peu peur de l’entrée. Pourtant, quel délice ! J’ai ainsi découvert avec plaisir les potimarrons, et suis sorti moins con de table qu’en m’y mettant. Un bonus auquel je ne m’attendais pas forcément.
Le poulet était succulent, cuit à point, avec du beurre salé fondu dessus, merveilleusement assaisonné et accompagné de mâche à la nantaise. J’en reprendrais sans hésiter. Un poulet aussi bon que celui que fait ma mère, c’est rarissime. Je veux bien vous pistonner François, un jour où vous êtes en manque de poulet ou que vous en avez marre des restos !
Enfin, un joli dessert, plus léger que le kouign-amann annoncé sur certains sites.. Tant mieux, car l’assiette de poulet était très généreuse et nous n’avions plus très faim.
Et pour une fois que l’addition est moins salée que le repas, on ne va pas cracher dans la soupe… Encore merci ! (pour répondre à un commentaire précédent, c’était totalement gratuit, Hermitage compris). Mention aussi pour le service, fort agréable et souriant. Pas si courant dans la restauration, aujourd’hui.
Un grand bravo à FS et Fooding.
Amicalement vôtre
Didier
emmanuelle
3 décembre 2008 at 21 h 18 minbon j’allais râler mais j’ai lu les commentaires avant. Donc je ne suis pas la seule à avoir rempli le formulaire sans succès. Moi j’aurais bien aimé qu’il y ait des passe droit pour les journalistes!!
Une chose est étonnante cependant : cette engouement hallucinant pour une soupe de potimaron et un poulet rôti mais c’est un peu le parisianisme auquel je contribue largement puisque je tente chaque matin de m’inscrire sur la short list. Ca prouve que vous êtes vraiment une star. Et c’est tant mieux. bon allez demain matin 9H59 touche F5 de la main gauche et touche validation de la main droite. vive la simonomania.
Marie-Claire
3 décembre 2008 at 22 h 46 minJe suis journaliste, mais comme j’habite en province, ouf, j’essaie même pas de réserver, ni de me faire inviter. De toutes façon ces trucs où tout le monde veut être absolument sont terriblement ennuyeux. C’est beaucoup plus intéressant de lire les comptes rendus ici. Et les commentaires aussi.
Bon courage pour la suite ! C’est palpitant, ce feuilleton…
😉
TVnomics
4 décembre 2008 at 8 h 04 minDe mon côté loose totale hier.
Mais un copain a été rappelé vers 11h30 et dinera du côté des Halles ce soir.
Il est donc possible de gagner.
stephane
4 décembre 2008 at 8 h 31 minBiensur qu’il est possible de gagner, j’en suis la preuve, désolé Francois je vous fais une infidilité ce soir 😉
emmanuelle
4 décembre 2008 at 10 h 53 minj’ai suivi les conseils des bloggers 9h59, le formulaire pré rempli, touche F5, les doigts agiles pour répondre très vite au deuxième formulaire.et ca a marché, j’ai une table pour 2, demain. Youpi