Il n’y a pas que la tête de veau dans la vie…

il y a aussi des nuages, des objets, des songes...

Attention, ceci est une catapulte…

Le paradoxe de cette catapulte, c’est d’être désarmante. Son créateur, Geoffrey Fisher,  formé au Hornsey College of Art (Angleterre), n’y voit surtout pas quelconque arme tournée contre ses proches ou quelques animaux passant au large. Non, c’est un objet en soi. Ou plutôt en bois. Geoffrey les choisit dans les bosquets autour de sa maison du Buckinghamshire. Il en ramène des bouts, des morceaux, comme l’on piocherait des mots dans un journal, un dictionnaire. Il en fait des balais, des balayettes, de sifflets, des accroche-manteaux… Des objets soudainement apaisés par son regard. Cette approche country chic a bien entendu tapé dans l’oeil des maisons stylées (Conran Shop, Another Country…) sensibles à la finition artisanale, la dimension « craft » dans toute sa noblesse. Avec cet objet dûment emmailloté de cotonnade tendre et emboité de près, les finitions sont touchantes: solide élastique de caoutchouc, et cuir rustique. Vient alors la question (ou pas de question, au demeurant, l’objet peut rester stoïque dans sa posture stylée): pour quel usage? C’est à vous d’y réfléchir. Geoffrey suggérait de l’utiliser pour envoyer des graines à la ronde, procéder à quelques ensemencements sauvages, aléatoires. On pourrait également y mettre un message en boule…Apprendre à viser juste, à respirer comme l’élastique, se détendre comme lui. Après tout, c’est vous qui avez choisi de descendre cet article, c’est à vous de le conclure…

www.geoffreyfisher.com/shop/catapul