Nice. S’appuyer sur Matisse…puis dîner à l’Oliviera

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Quelle chance d’avoir autant d’adorateurs (Berlioz, Matisse, Nietzsche, Nucéra, Aragon…). Ils sont comme des rampes de lancement, des couplets d’un air entêtant. Le musée Matisse est  à sa façon un tremplin, nous redessinant le regard, glissant ses harmonies, ses traits, ses bleus déroulés. On le voudrait encore plus complet, mais cette frustration décuple une vision nouvelle de la ville. Lorsque l’on s’extrait des cimaises, Nice devient autre, calligraphiée. <Quand j’ai compris, écrivait Matisse, que chaque matin, je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur !».

Musée Matisse. 164, avenue des Arènes de Cimiez. Tel.: 04-93-81-08-08. Fermé le mardi.

Et au passage, une bonne petite table !

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L’Oliviera

La gentillesse du patron est à elle seule un motif de venir s’attabler ici. Ensuite, il y a  des huiles d’olive à s’évanouir. elles se glissent partout sur des plats locaux, légumiers à souhait, ronds et fessus, venant se câliner dans la pénombre de cette ruelle. Poivrons farcis, pâtes au pesto, salade d’avocat, raviolis niçois sauce daube, lapin aux cèpes… Attention pas de carte de crédit ici non plus!

8 bis, rue du Collet, Nice. Tel.: 04-93-13-06-45.DSC02440

  • Ratatouille
    12 février 2016 at 10 h 02 min

    Ah la générosité et la faconde de Nadim Beyrouti, le « Fulvio Pierrangelini » niçois ! J’espère que vous n’avez pas manqué Le Canon avec les chouettes suggestions pinardières de Sébastien Perineti accordées à la généreuse cuisine d’Elmahdi Mobarik sublimant les beaux produits de l’arrière pays niçois.