Sorry, mais lors de ce périple, j'ai eu beau cravacher, je n'ai pu visiter toutes les bonnes adresses.Notamment les grandes tables. Cela dit, cela ne m'a pas manqué. Non seulement, lex prix sont un peu vexants, mais question expérience, ce n'est jamais le grand tremblement. J'ai le souvenir d'être allé ainsi au Bernardin, en plein été, avec un bon ami qui avait ses entrées là bas. Le lieu est superbe et bien entendu le service aux petits soins pour ce visiteur fidèle. Le chef passa faire le tour des tables et me demanda, moi pékin de base sans blase, quel genre de plat je voulais. J'ai du lui dire que cela me plairait beaucoup d'avoir un vrai beau poisson américain accomodé à sa façon. Le poisson (un superbe saumon) était bien là mais quelle ne fut pas ma surprise de le voir arriver recouvert de sauce crémeuse à la truffe d'hiver. C'était tout vu. J'ai réalisé alors que souvent les grandes tables new yorkaises adonne dans ce registre luxueux au détriment du bon sens. Truffe, caviar, foie gras, sauces…il y a un public pour cela. Mais cette cuisine m'accable plusqu'elle me touche. Quant à Per Se, j'avais bien aimé le style de plats mais malheureusement, à l'époque, il n'y avait qu'un menu dégustation imposé. La barbe, quoi !
J'avais bien aimé M. Wells, à Brooklyn, mais hélas, le téléphone ne répond plus. C'est vraiment dommage, car cela était mon petit cadeau. Je vais tacher de savoir où le chef s'est déplacé…
Il y avait là de vrais bons plats bien sentis, de solides salades Caesar, des volailles et autres plats bon enfants mais à dimension foodie. Snif, c'est trop dommage car l'atmosphère était extra…
mixlamalice
21 septembre 2011 at 10 h 54 minAu Bernardin, j’avais plutôt été surpris par la finesse des préparations… finesse d’ailleurs revendiquée dans les sections de la carte « almost raw », « barely touched » etc.
C’est peut-être votre copain qui était un bourrin à qui le chef a voulu faire plaisir?
J’ai bien vu des « habitués » de chez Rostang lui demander un steack frites, alors…
Franck Bayard
21 septembre 2011 at 14 h 23 minM.Wells était une sacrée adresse. Super souvenir en mai dernier avec Philippe Essome du « Ten Bells ».
Hélas, le propriétaire du fonds, probablement surpris du succés, voulait imposer, lors du renouvellement du bail, un loyer exorbitant. Hugues Dufour et sa compagne n’avaient aucune autre solution que de fermer et de chercher un nouveau lieu…
Gould
21 septembre 2011 at 16 h 10 minM.Wells va rouvrir toujours à Long Island :
http://gothamist.com/2011/08/02/destinantion_diner_m_wells_closing.php
pops
21 septembre 2011 at 21 h 28 minet pourquoi pas une sortie avec Sam Sifton.
S Lloyd
22 septembre 2011 at 3 h 08 minLe Chef de M.Wells, Chef Dufour, on le connait très bien ici à Montréal. Il faisait les beaux jours d’un bistro populaire Montréalais appelé ‘Au pied de Cochon ». La force de Dufour c’est vraiment son excellent ‘sens du gout’.
loulou
25 septembre 2011 at 13 h 11 minA mon humble avis, vous ne ratez pas grand chose en sautant l’étape Boulud: cuisine bourgeoise adaptée à une clientèle Upper East Side qui cherchent un frisson avec de la cuisine française traditionnelle. C’est confondant d’ennui dans l’assiette. Aucune émotion de mon côté.
Par contre le menu de Per Se mérite le sacrifice financier quand on peut se le permettre. Ils ont aussi désormais un espace bar où ils proposent des plats à la carte. Je crois que cette formule existe depuis un peu plus d’un an.