NANTES ET SES PARADOXES

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En matière de dégustation de vins, il n’y a pas plusieurs techniques. Soit vous plongez le nez dedans et vous en ressortez trois ans plus tard en ne pigeant que couic. Soit vous procédez par petits coups de nez, et paf paf, vous avez une idée de ce qui se trame dans le bocal. Pour les restaurants (les villes, les autos, les grille-pain), c’est un peu pareil. Prenons Nantes. Trois expériences : une cafétéria de centre commercial (à Saint-Herblain), un restaurant gastronomique (le Relais d’Orvault) et un bistrot gourmand (la Maison Baron Lefèvre).

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Photo/ La maison Baron Lefèvres/D.R.

  • Tit'
    13 juin 2007 at 17 h 18 min

    Le Baron Lefèvre, j’avais noté, on en parlait dans un récent numéro de Saveurs. Il n’y a plus qu’à y aller !

  • Der Graf Van Vizan
    17 juillet 2007 at 23 h 27 min

    Cher Monsieur François Simon,
    étant bientôt aux épousailles d’une fière Nantaise (je suis d’ailleurs l’époux), puis-je vous confier une petite adresse pleine de gouailles à Nantes. Oh ! Bien sûr, cela n’a pas la hauteur d’un Baron Lefèvre. Cependant, moi l’adorateur de crêpes parisiennes, j’en suis ressorti tout retourné et en martelan qu’il ne pouvait y avoir qu’un coin de France où happer des crêpes : la Bretagne. Bon j’arrête d’ergoter, je vous confie une adresse : la Crêperie Jaune, mondialement connue pour son pavé nantais.

  • elenebeanes
    10 mars 2009 at 17 h 30 min

    Je suis déçue, le baron Le Fèvre, pas super, cher pour ce que c’est… et pour répondre au premier commentaire, à la crêperie jaune, ils font tout sauf des crêpes, foi de finistérienne…

  • Marc
    5 octobre 2009 at 23 h 49 min

    Nantais exilé à Paris,j’y retourne fréquemment voir la famille et tester quelque bonnes tables.Le Baron Lefèvre en est effectivement une très bonne,en plus d’un endroit sublime!
    J’y rajoute entre autres,pêle-mêle,Le Square,L’Abélia,Crème et Chocolat à Orvault et en haut de gamme,Le Manoir de la Boulaie.
    Quant à la Crêperie Jaune,elle mérite effectivement son titre d’institution,non seulement pour sa longévité,mais aussi pour la qualité de ses crêpes et galettes,simples,certes, mais copieuses et savoureuses,foi de petit-fils de finistériens 😉

  • Emmanuel
    17 décembre 2009 at 17 h 38 min

    Je suis passé à Nantes cette semaine…
    Rognon de veau avec une cuison parfaite, purée agréable et un verre d’Anjou sans prétention, mais parfaitement équilibré.
    Bonne ambiance dans le restaurant (assez animé), mais un conseil : il vaut mieux réserver (même pour le déjeuner).
    Nantais d’origine et régulièrement de passage, je ne connaissais pas cette adresse. Merci Monsieur Simon. J’y retournerai avec plaisir.

  • Franck Giron
    19 mars 2010 at 17 h 59 min

    Cher monsieur Simon,
    Après avoir entendu récemment sur France Inter des louanges sur votre travail de critique gastronomique, je me suis empressé de consulter votre blog afin de dénicher une bonne adresse sur Nantes, car vous êtes semble-t-il un gars qui partage ses bons plans, alors évidemment j’en profite…
    Et là, je tombe sur votre commentaire dithyrambique de la Maison Baron Lefevre. Je me dis mon gars tu ne connais pas encore, il va falloir essayer. A la lecture de certains commentaires laissés par de fins gourmets qui ont apparemment coutume de visiter vos pages, je fonce sur le téléphone parce qu’il parait qu’il vaut mieux réserver à l’avance tellement c’est bon. Pour le soir même, ça va être un peu chaud, mais enfin j’essaye, je veux faire une surprise à ma femme.
    Y’a d’la place, nos papilles n’ont qu’à bien se tenir, ça va être la fête ! Ah, ah !
    Nous commandons. Ma femme se décide pour un pigeonneau qui vient de chez un gars qui doit être probablement le roi de l’aviculture, parce qu’il y a son nom sur l’ardoise ; ça impressionne, mais le fameux pigeonneau est tiédasse et sans saveur, mauvaise pioche.
    Moi j’ai été plus malin, j’ai pris de la lamproie, je connais, ce n’est pas un poisson mais ça y ressemble. Ils la font en civet, tiens, tiens je suis intéressé.
    On m’apporte une cocotte en fonte noire, à l’intérieur c’est également tout noir aussi, mince je suis tombé sur un gisement d’hydrocarbures ! Je distingue à peine les pommes de Terre de l’animal, il va falloir que mon sens gustatif soit au top, pour faire la différence.
    Je goûte, c’est tout mou, c’est quoi ce truc, ça pourrait être n’importe quoi mais pas de la lamproie, et en plus 24 euros…
    La serveuse va le dire en cuisine, enfin c’est ce qu’elle me dit, mais je n’ai aucun retour, ils s’en fichent totalement de toute façon c’est plein à craquer, bien sûr que des gastronomes au palais délicat et habitués à consommer les mets les plus fins.
    Nous sommes déçus et c’est très cher, je n’arrête pas de bougonner, ma surprise est un bide…
    Monsieur Simon, je pense qu’il faudrait que vous retourniez sur place et incognito bien sûr !