L’orage, l’ogre des chaleurs

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Celui-la, on l'attendait. Il est arrivé un peu partout. Violent, têtu (il m'a pulvérisé un store) , plein d'eau. J'ai pu goûter son sel de la salle Pleyel à la place Saint Michel, une vingtaine de minutes de vélo,  plein d'eau dans les yeux, de sel sur les lèvres. Apercevoir dans la buée des lunettes de soleil, le grappes de silhouettes sous les auvents des magasins et des restaurants.Quelle félicité ! Le seul moment pénible, c'était les feux rouges. S'arrêter alors et sentir les vêtements coller à la peau, lourds et trempés. C'était drôle aussi de sentir les nappes de chaleur, de fraîcheur. de laisser le corps faire son travail de jungle: humer, flairer, devancer. Encore.
demain, j'essaie de vous apporter quelques biscuits consistants: des adresses et vite, la croisière en Méditerranée…Ce serait bien, ça !