Lire dans un café…Petit plaisir parisien? Hummmm….grand !

John kennedy Toole
 
Rien de tel que de voler une heure à la journée, de la faire sienne. D'arrêter de courir et puis respirer. Prendre un roman que l'on emmène partout comme ce formidable livre de John Kennedy Toole, la Conjuration des imbéciles (10/18). Il avait été édité dans les années 80 et écrit par un jeune inconnu qui devait se suicider, à l'âge de 32 ans, onze années plus tôt. Il pensait avoir loupé sa vie d'écrivain.  En 1981, à titre posthume, il raflait le Pulitzer.  Si vous entrez dans cette Conjuration, vous n'en ressortirez que 534 pages après. Détonnant avec des personnages sidérants. Zouf ! (photo FSimon) 

  • Nico
    3 février 2011 at 11 h 01 min

    Connaissant sa réputation, j’ai essayé de le lire mais, à deux reprises, cette Conjuration m’est tombée des mains. La troisième sera peut-être la bonne…

  • sandra
    3 février 2011 at 12 h 13 min

    Choisir une table et sa place, légèrement en arrière de la salle. Un rendez-vous avec un ami intime: un tête à tête avec les mots, un expresso, une heure ou deux. Plaisir parisien? Oui, dans le fond du Saint André ou dans le fond du Café Lagrange c’est parfait par exemple… mais pas que: terrasse de platanes dans le Vaucluse, front de mer du Morbihan, le pub Mac Byrne en plein Nantes, Bergen Street à Brooklyn, rivage à Vevey, coffee shop à Bangkok… peu importe, partout où le percolateur et la pression se montrent, partout où la flânerie devient tentante, non?
    Quant à l’Ignatius de la Conjuration, je suis d’accord avec vous M.Simon, il est sidérant, une délicieuse petite ordure que l’on aime voir se vautrer dans son absurde environnement. Et la fin du bouquin, bon sang, quel opéra bouffe!

  • S Lloyd
    4 février 2011 at 5 h 50 min

    Meme aux grandes tables, lorsque je suis seul, je bouquine pour tuer le temps. N’en déplaise.

  • FerminaM
    8 février 2011 at 16 h 17 min

    C’est l’un de mes livres préférés !