Il y a une légitime bienveillance à accompagner les délaissés de la gastronomie parisienne. A commencer par les kebabs. Depuis l’irruption gonflée et avisée des néo -kébabs initialisés par Fred Peneau et Hugo Desnoyer avec Grillé, le genre aurait du monter d’un cran. Mais bon, derrière, on traine un peu les pieds à l’instar de cette adresse trépidante, la maison de Giros, au 23, rue de la harpe.
Le hit de l »endroit, c’est le kebab au poulet. Lorsqu’on demande la provenance du poulet, c’est un grand blanc. Bon, bref, on a compris. Légumes pas au top, pita convenable, sauces honnêtes, frites laborieuses. Mais sincèrement avec un brin d’effort, cela pourrait faire un malheur ! Mais bon, la clientèle est ravie des prix, de l’atmosphère.
le 09 / 11 / 2015
T. Tilash
9 novembre 2015 at 12 h 12 min« Mais sincèrement avec un brin d’effort, cela pourrait faire un malheur ! »
Cette phrase pourrait résumer de nombreux endroits en France… C’est justement ce « brin d’effort » qui différencie tellement le rade franchouillard du bouiboui nippon.