Les aventures de Kei (7eme épisode): ça y est, Kei démarre…très fort !

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Oh celui-là personne ne l’a vu venir. Pourtant Kei Kobayashi, 32 ans,formé par Alain Ducasse (Plaza Athénée),  Gilles Goujon (à Fontjoncouse), Michel Husser (à Marlenheim), Jean-François Piège (à Paris) vient tout juste de reprendre le restaurant de Gérard Besson, à Paris, près des Halles.

Il va ouvrir début mars mais depuis quelques jours, il est en période de training , mais ouvre  les réservations dès aujourd’hui. Il faut être un peu gonflé pour se lancer tout de go. On a envie de trembler pour lui, de crier au fou, mais lorsqu’on découvre l’assiette, on comprend tout de suite que vous avez face à vous, quelqu’un qui depuis dix ans apprend, regarde, s’imprègne, s’impatiente. Maintenant, il est libre. C’est franchement impressionnant de le voir dévaler comme l’eau vive.

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Sa cuisine, vous verrez, est dans son jet. Elle est impressionnante dans son attaque, buste droit, plaquant aux murs  des plats comme cette composition de légumes au saumon, ce risotto de canard, puis le homard aux condiments, le bouillon de champignons et son verre de Xeres, l’agneau de lait des Pyrénées aux petits légumes …On se dit alors que le dessert va marquer une pause. Que nenni, vacherin aux agrumes exquis ! Bien entendu, la salle est encore compassée, le décor un peu nu. Mais soyez encore indulgent, début mars on ne devait plus pouvoir l’arrêter.

Restaurant Kei : menus au déjeuner 38 et 48€ (4 ou 5 plats) et le soir 75 ou 95 (6 ou 8 plats). Fermé dimanche et lundi. Le coup de tonnerre de ce début d’année. 5, rue du Coq Héron, 75002 Paris (01.42.33.14.74). Fermé dimanche et lundi.

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  • Gould
    22 février 2011 at 11 h 11 min

    おいしかった!

  • Alexis
    22 février 2011 at 16 h 26 min

    Pour me venger de ne pas avoir pu tester Key en avant première … je vais chez TOYO ce soir, na na nère !
    Best wishes
    Alexis

  • Alain de Rungis
    23 février 2011 at 10 h 54 min

    Gérard Besson était membre du Club Prosper Montagné depuis de nombreuses années , nous irons bien entendu tester Kei Kobayashi prochainement afin de savoir si l’adresse correspond toujours aux critètres de qualité du club.

  • Alexis
    23 février 2011 at 10 h 55 min

    Quelle déception, TOYO hier soir !
    Menu soi-disant à 55€ … sauf qu’à ce prix là, il n’y a pas de choix … toutes les variantes étant proposés avec supplément !
    Portions pour mannequins anorexiques, assiettes parfois sans saveur (ou tellement fines que le plaisir n’est pas au rendez-vous), la tablée entière ayant été déçue, ce n’est donc pas mon éventuelle mauvaise humeur.
    Ne me dites spas que Kei est dans la même veine !
    Ce soir, GUILO GUILO sur lequel je fonde plein d’espoirs.

  • Alain de Rungis
    23 février 2011 at 12 h 35 min

    @ Alexis ,
    il faut goûter chez Guilo Guilo le saké pétillant , c’est étonnant , sans cela je pense que c’est une bonne adresse pour les amateurs de cuisine franco / japonisante , un peu enfumée en dînant autour du bar/cuisine , mais n’étant pas vraiment amateur de ce type de cuisine, je ne suis certainement pas le plus adapté pour en juger.

  • Quincy
    23 février 2011 at 12 h 57 min

    Septième Kei-célébration avant ouverture ! C’est dire la déferlante,après (trois mois de complet, prix envolés,cohue snobo).
    Soit le chroniqueur est actionnaire majoritaire, ou bien c’est la cantine du Figaro et il y passe ses tickets resto à moins que les yakuza menacent d’ enlever son enfant. Trop de flatterie nuit aux louanges.

  • S
    23 février 2011 at 13 h 00 min

    merci François, c’est réservé pour le 12 mars, vous y serez ?
    je plaisante.
    s

  • Alexis
    24 février 2011 at 15 h 58 min

    @ Alain
    Dommage, je n’ai pas eu l’occasion de lire votre billet avant mon passage chez Guilo Guilo, mais merci quand même.
    10€ moins cher que Toyo, et 10 fois meilleur.
    Rien à ajouter.
    J’attends les réactions des internautes au sujet de Kei.

  • ardoneo
    24 février 2011 at 17 h 41 min

    ça fait envie…

  • Youpi
    26 février 2011 at 0 h 31 min

    Réservé depuis 3 semaines déjà. On a été bien conseillé.
    Bon, maintenant, j’ai hâte…

  • Sneakaway
    13 mars 2011 at 20 h 08 min

    Là, on ne peut que s’insurger !
    Nous y avons cru… Ce François Simon semblait avoir un avis autorisé sur la restauration parisienne… il avait d’ailleurs inauguré et commenté avec talent les premières heures de Yam’Tcha… il n’avait pas laissé passer le passage 53 et le talent colossal de Shin…
    … Kei fait une cuisine pseudo novatrice, aux textures molles, sans saveur, et le service est n’est pas seulement inexistant, il est juste déplorable. Le sommelier ferait sourire si la carte des vins était à la hauteur. Le repas est un exemple contemporain de ce que la « Non cuisine » peut faire de plus attristant. Nous ne connaissions pas Kei, nous comptions sur François Simon… ce dernier ne nous a pas, pour le coup, donné « un bon conseil » mais tuyauté sur un tocard…
    Evitez Kei, la salle est effectivement compassée (à la Française façon Disneyland), l’assiette mérite d’être oubliée… le quartier ne manque pas de bon restaurants…

  • Caolila
    23 mars 2011 at 11 h 37 min

    Je n’irais pas jusqu’aux critiques de Sneakaway, mais effectivement j’ai été déçu et il y a encore beaucoup de travail.
    La salle m’a plutôt plu mais le service effectivement est largué (on vous sert la mise en bouche (notamment concombre, truffe…) avant l’apéritif (Campari orange pour moi…), le menu n’est pas énoncé, pas facile de choisir le vin, qui lui arrivera après le service de l’entrée à notre table et celle de nos voisins, l’énoncé des plats est discret, peu précis et du coup on ne comprend rien, le tout pour un déjeuner beaucoup trop long (2h30) quand on sait qu’il n’y a q’un seul menu avec 3 ou 4 plats, et seulement le choix sur les viandes… Un choix d’ailleurs bizarre puisque nous aurons le droit à onglet de veau ou cochon alors que nos voisins pourront, eux, avoir du pigeon (mon met préféré, snif snif ! pour ne pas dire « les boules » !)
    Un vin pas top, blanc corse du domaine Piereti, pourtant jeune (2009) mais sans la franche présence du vermentino.
    La cuisine en elle même, manque de pep’s, de goût. Certes très graphique, et très visuelle, la majorité des plats restent discrets : un bar trop cuit (rare pour un japonais !) avec une crème de petit pois peu expressif (pourtant les petits pois de Printemps sont au top en ce moment), un cochon bien cuit mais plat pauvre gastronomiquement, trop bistrot… Tout semble à revoir…