Chic, aujourd’hui, mes amis m’entraînent au restaurant du Golf national, la vitrine de la Fédération, à Saint-Quentin-en-Yvelines ! C’est toujours bien d’avoir des proches bienveillants qui vous poussent là où la vie ne vous aurait pas mené. Cela dit, après avoir traversé le hall spectaculaire, j’ai senti comme un étau bizarre dans les abords du restaurant le Fair Play. Comme si une puce venait chuchoter à l’oreille l’ordre immédiat de faire machine arrière. Une sorte d’instinct au seul vu de la moquette et du pantalon du serveur. On aurait pu lire la semaine écoulée en taches de toutes sortes : blanchâtres, graisseuses, sourdes, sombres, ambiguës. Un vrai poème, finalement cocasse et drôlement culotté. Dans ce genre de cas, il faut vite lever les herses surtout lorsque le buffet de desserts bâille à l’air libre.
Lorsqu’on s’assied au restaurant, on a l’impression d’être dans une méprise, ou dans un restaurant d’entreprise ; entre réfectoire UCPA, auberge de jeunesse, cantine du personnel. Du reste, rien d’infamant : souvent mieux vaut souper au bistrot d’un palace qu’à la table empanachée. Mais disons qu’ici, c’est coton ! Les plats semblent sortir tout droit de ce genre de documentaires qui nous affligent le dimanche soir dans les émissions anxiogènes. On pourrait même imiter la voix avec la montée en stress : « Et là… le désastre ! » Gigot froid limite gerbe, ratatouille de légumes épuisés par les réchauffements façon plug dans le bunker, frites diaphanes, poisson la tête ailleurs, style air shot. Le pompon revenant à la tarte aux poires, raide morte dans sa décongélation : pâte crayeuse, poire dans son linceul. Au bout d’un moment, on cherche les raisons d’une telle mortification. Aucune à l’horizon, le personnel est content, la clientèle absente. On vérifie presque si le soleil n’est pas bleu.
(photos FS)
Jean-Louis
9 mars 2012 at 15 h 41 minQue voulez-vous cher Monsieur, essayez de cuisiner avec des clubs afin de faire un plat put. Ici, le swing n’est pas pour les papilles et dans une discipline dite bourgeoise, l’essentiel n’est pas dans l’assiette mais d’effectuer une différence avec la cuisine de la cantine de leurs salariés et de pouvoir comparer leurs chaussures au prix du repas du Bristol. Voilà pourquoi, vous avez ru la chance de partir avec un handicap. Amicalement.
Georges
10 mars 2012 at 1 h 58 minLe fleuron de Novotel, si,si…
pascalpoupouille@aol.com
13 mars 2012 at 7 h 59 mincomment peut on casser un restaurant avec tant de haine ce n est plus de la critique gastronomique ce de la meprise
le personnel et contant la clientéle et absente normale les parcours sont fermer a cause du gel . le soleil ne doit pas etre souvant bleu cher vous monsieur Simon