Jean Marie Amat s’est envolé

c'était le 5 mars

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Lorsque l’émotion est envahissante, il est difficile de parler longuement, comme l’a si bien fait  Jean Claude Ribaut sur son blog. Pour ma part, en pensant à Jean Marie Amat, il y a bien sùr sa cuisine, vive, pensée, joueuse, gourmande. Mais il y avait surtout l’homme. Vibrant, drôle, secret. Lorsque j’ai appris qu’il aimait marcher dans le désert, tout de suite, je ne sais pas pourquoi, cela me l’a rendu hautement sympathique. On se faisait régulièrement des farces au téléphone. On se croisait aussi. Des moments plaisants. D’autres moins, lorsque je me suis retrouvé dans le cortège des employés qui le suivaient au tribunal de commerce, lors de la fin de son séjour au Saint James, de Bouliac…Je n’ai pas fait de photos de lui, seulement de salle à manger avec cette photo de Mick Jagger, réalisée par Jean Marie Perrier. C’est ce que je garde de lui, nous avions dîné la dernière fois à cette table, au Prince Noir…