Dans ces jours maudits, alors que l’on sent dans le cou, l’haleine de la ville, il semble presqu’incongru de continuer à parler de tables. Il y a pourtant une continuité. Un lien évident comme celui de manifester sa peine, sa solidarité. D’aller place de la République, de serrer les dents. De sonder sa tristesse, histoire de voir ce qu’il y a dedans. On y retrouvera pêle mêle, le bonheur de vivre, sa rage symétrique, l’ironie, le trait mordant, la morsure, l’irrévérence, l’indulgence. En cela, nous sommes tous Charlie aujourd’hui. Parce que nous avons la chance de vivre, de le dire librement, d’harceler la vie. Avec appétit et sans cesse…
le 08 / 01 / 2015
a.o.
9 janvier 2015 at 9 h 32 minLa Vie est un miracle.
Trop peu de gens s’en souviennent.