Une histoire qui commence bien… et qui se finit mal. L'adresse fonctionne, le chef vient des plus grandes maisons, la clientèle suit. Même l'assiette est valable. Elle se trémousse, s'active, virevolte ; le vin au verre est fringant, le service, fluide et disponible. Dans ce genre de configuration, on a presque déjà envie de revenir. On est content, on le manifeste. Et dans la foulée – sans doute la meilleure façon de procéder -, on réserve une table pour la fois suivante. C'est un truc chipé à des habitués des bonnes tables : toujours réserver pour plus tard, comme cela, on vous connaît déjà, on vous situe et, même dans les lieux les plus courus de la capitale, c'est une façon efficace de se garantir une table. A l'occasion, vous pouvez spécifier celle que vous souhaitez. Mais c'est sans compter avec la nouvelle vogue des réservations en deux services avec cette alternative vacharde : soit 19 h 30, ce qui est trop tôt pour ceux qui travaillent tard, soit 21 h 30, ce qui est trop tard pour ceux qui doivent se lever tôt – le cas le plus fréquent dans les grandes villes. On essaie de gratter une demi-heure, d'être encore plus gentil. Rien à faire, c'est soit l'un, soit l'autre. C'étaitau Neva Café.
Il s'agit alors d'entrer en contact avec ses convives : l'un peut, l'autre non. C'est ainsi qu'un bon restaurant perd une table de quatre. Un autre tout aussi bon en gagne une : ce fut le Café des Musées, à Paris, rue de Turenne. La vie est ainsi.
Claire
31 octobre 2012 at 11 h 52 minJe suis d’accord, j’ai toujours eu horreur de ces restaurants au timing minuté, ça me rappelle une vieille crêperie Bretonne où j’allais gamine (la meilleure de la région, vous vous rendez compte, même PPDA en avait parlé à la télé alors …). Il fallait toujours se dépêcher se dépêcher, pas le temps de commander une autre crêpe hop hop hop il faut laisser la place. Cela gâche le plaisir.
Pierre Altobelli
31 octobre 2012 at 14 h 52 minMoi je ne suis pas d accord, C est fou cette manie qu’on a en France de toujours revendiquer, moi je pense qu’on devrait même instituer un minimum charge/personne.
Du style, vous savez ce soir j ai pas trop faim, on va se partager une salade pour commencer et comme boisson, un château la pompe bien frais S.V.P
Une table invendue ce sera une table de perdue, on ne peut pas dire au personnel qu’aujourd hui on va le payer a moitié prix car la table ne sera pas renouvelée et dire au propriétaire des lieux de faire le loyer moins chers car on n’a pas utilisé l espace ce jour la,
Ca me choque de lire ca, les Chefs ont besoin de faire un peu de Chiffres pour acheter de bons produits, améliorer la prestation et évoluer. Ca doit être un échange ou alors faut réserver dans un palace ou un bistrot romain et vous pourrez arriver et partir a votre convenance.
Tarpon
31 octobre 2012 at 19 h 54 minMauvaise bataille