Il y a sur Paris actuellement une sorte de comédie savamment orchestrée par les communicants sur le thème de la viande. La folie du burger, paraît-il, s’empare du pavé avec les camions qui, en deux-trois volutes de fumée grassouilles, nous plante dans le bec la tétine in de la tendance. Tout à coup, on devient dingue de ces petits sandwichs musclés à l’aigre-doux et au cornichon. On se parfume au graillon, on attend 25 minutes, et nous voilà trendy pour quelques euros. Mieux encore, dans l’euphorie langagière, on en perd les pédales. On mélange tout (l’art du burger, nous y revoilà). On perd son latin pour pondre des slogans à vous faire tomber sur le derrière : « I Love bidoche », pour reprendre le préféré du boucher demi-star Yves-Marie Le Bourdonnec, ou l’art d’aller dans le fossé en marche arrière, le sourire béat. Bref, Barbaque is back ou l’art de rentrer dans le mur, sucer les parpaings et sniffer la poussière de plâtre. On attend avec impatience, Assis Parmentier, la queue de bof… Tout l’art de se viander, sous les applaudissements du public.
le 21 / 09 / 2012

Bland
21 septembre 2012 at 17 h 58 minMarrante cette photo.
Le lieu semble élégant mais la présentation du tartare, waouh, ça fait un peu vomi de poney.
Nina
22 septembre 2012 at 9 h 34 minlamentables commentaires, si vous n’aimez pas ça n’en dégoutez pas les autres….je n’ai sur ce point là , pas le même avis que le votre … ( Maurice Chevalier )
Pascal
22 septembre 2012 at 10 h 42 min@ Nina. Ne pas dire que l’on n’aime pas pour ne pas choquer ceux qui aiment, ne pas dire que l’on aime pour ne pas gêner ceux qui n’aiment pas. Rester neutre. Dur challenge pour un critique !
Ne pas critiquer le snobisme, çà peut vexer les snobs.
Finalement, si vous n’aimez pas ces commentaires, ne les lisez pas, mais n’en dégouttez pas les autres ! 😉
taste
22 septembre 2012 at 20 h 50 minJe ne comprends pas bien la virulence de cet article sur la viande, la barbaque, alors que l’auteur à écrit un livre avec Hugo Desnoyer le boucher-star.
C’est peut-être un coup marketing ?
Nina
23 septembre 2012 at 17 h 21 min@Pascal
Finalement dire que l’on aime c’est ne pas dire que l’on aime pas pour dire ce que nous aimons à ceux qui n’aime pas dire à ceux qui aime…… ad libitum , masturbation intellectuelle mon cher, sortez couvert