Dans un coin de ma tête, il doit sommeiller une gare ferroviaire. J'adore les trains sans doute parce qu'ils illustrent le départ, l'éloignement, qui sait la fuite. Lorsqu'il fait un froid de canard comme ici à Lisieux, pendant que les gens se réchauffent dans le hall de la gare, il y a un brave toto qui s'en va photographier un brave TER aligné le long du quai. Un jour, je monterai dans l'un deux, je refermerai les portes automatiques. Direction: n'importe où. Musique à donf, fenêtres ouvertes, casquette sur la tête. Vous serez dans le train, on saluerait les automobilistes et les gendarmes de la gare suivante.
le 28 / 12 / 2010
Gould
28 décembre 2010 at 11 h 26 minhttp://denshaotaku365.canalblog.com/