Quelle chance j’ai eu de diner avec Jeanne Moreau ! C’est le Figaro Madame qui m’a proposé cette rencontre. Ce fut long à organiser car Mademoiselle est une personne très prise. Cela dut me prendre quatre- cinq mois… Relancer, patienter…Dans ces cas-là, il faut être souple et désireux, sinon, la chance passe. Puis finalement, le dîner montra le bout de son nez. Nous le primes chez Prunier Victor Hugo. Autant dire que j’étais dans mes petits souliers. Bah, j’aime bien ce genre de scénario périlleux. Voici donc cette rencontre …Passez un bon moment…
“Je n’ai pas connu l’amertume, mais des chagrins.”Photo Rudy Waks
Dîner avec Jeanne Moreau est une expérience troublante. Déjà, il y a un déluge d’images qui la précède. On a l’impression que l’un des aquariums de la Maison Prunier, à Paris, s’est éventré. C’est un océan. Il n’y a pas un moment où des intonations interfèrent, une gestuelle, une mèche replacée. Il y a également le ressac de ses propres images qui, continuellement, s’agrippent à la soirée. Un brin de persil passe t il dans un plat, qu’aussitôt elle pense à son ami Roger Nimier. Il détestait ces ombrelles inutiles et faisait renvoyer le plat.
Nous étions seuls dans un petit salon du restaurant, au premier étage. Nous avions la paix. Parfois, gagné par les volutes d’un bordeaux bien choisi, je me suis embarqué dans des questions mal ficelées. Quelle ne fut pas ma déveine… Car Mademoiselle a non seulement la diction des mots, mais aussi l’exigence de leur signification. On ne saurait mélanger parsnip (panais) et turnip (navet). On se reprend alors, se mord les lèvres. <Vous êtes responsables de vos questions, m’avait elle pourtant prévenu, et moi de mes réponses>. La soirée reprend son cours, on laisse passer mademoiselle devant. S’ouvrent alors à nouveau des paysages, des personnages à grosses lunettes, des bistrots au bout de la Nuit. Dîner avec mademoiselle devient un long-métrage. Mieux encore, il n’y a personne pour crier silence, moteur…La nuit est seule à tenir la manivelle.
Vous sentez bon…
Merci. Je change de parfums en fonction des jours et de saisons. Aujourd’hui, j’ai mélangé Gentiane blanche et Voyage de chez Hermès. Lorsque je voyage, je vais toujours à la recherche des essences. Que ce soit en Inde, en Tunisie. Au Maroc, au Japon. Je me nettoie la peau avec de l’huile d’argan parfumée. J’ajoute quelques gouttes d’essence, cela donne une odeur divine.
Du Japon, j’ai rapporté une essence à base de feuilles. J’y suis allé de façon régulière. La première fois, ce fut avec François Truffaut, en 1963 pour présenter <Jules et Jim>. Il ne sortait jamais de sa chambre sauf pour dîner. Il lisait des livres sur le Japon. Nous étions à Yokohama. Je lui racontais mes vadrouilles. Avant le dîner, je vérifiais ces chaussettes, il ne voulait pas retirer ses chaussures. Il me demandait également de goûter tous les plats pour les lui expliquer. Ainsi lorsqu’il nous était servi des châtaignes d’eau, je lui disais que cela ressemblait à nos marrons. Je trouvais les correspondances pour qu’il puisse en manger : les algues comme des épinards. Quand je l’ai connu, il ne mangeait que des steaks tartares, cela lui donnait des furoncles. Je lui ai suggéré de manger autrement.
Qu’avez-vous pris au déjeuner ?
Je me suis fait un bouillon de poulet avec des ailerons dodus. J’y ai ajouté un steak haché au fond, un jaune d’œuf, des feuilles de coriandre, des nouilles chinoises et des pousses de soja puis le bouillon, cela s’appelle un pho au Vietnam. C’est délicieux, vite fait et je peux travailler.
Vous avez dit que vous auriez pu être aussi bien cuisinière, juste <pour faire plaisir aux gens…>
J’aurais pu. Je pourrais être aussi gouvernante parce que j’ai appris à tout faire lorsque j’étais petite : les rangements, la poussière, les lits, les fleurs.
D où tenez vous cela ?
La façon dont j’ai été élevée. Je suis d’une famille très modeste. Il y avait une femme qui s’appelait Julienne Pasquier, un nom magnifique, chez laquelle j’allais tous les étés. Il fallait travailler… J’ai appris à dégermer les pommes de terre dans la
cave , à éplucher les légumes, à faire la vaisselle, à laver les verres, mettre le couvert. Je vois encore cette auberge de Saint Maurice de Pionsat, dans le Puy de Dôme. J’allais au lavoir, j’avais mon battoir et je cavalais après les grenouilles J’avais des copains que je tyrannisais…
Déjà…
Non, mais c’était marrant. J’avais essayé de faire pipi contre le mur comme eux. Ça n’a pas marché…
Il fallait que vous alliez aux devants…
Je n’ai jamais été beaucoup embrassé. Ma mère, oui. Elle avait une peau extrêmement douce. De très jolies mains, très jolis ongles. La forme des miens, du reste… Puis cette éducation anglo-saxonne. J’avais l’habitude qu’on embrasse avant mon coucher, mon grand père a dit à ma mère : <
Please no kisses every evening, no good bye, no good night>. Ça ne se faisait pas.
Avez-vous toujours été libre ?
Le mot indépendant serait mieux. Depuis toujours. La grande mère paternelle était une emmerdeuse, méchante avec ma mère parce qu’étrangère. Ma mère était danseuse aux Folies bergères. Elle a connu mon père à la Cloche d’or, un restaurant du soir, rue Mansart, à Paris. J’ai appris après que cette femme si pieuse lui avait proposé de faire une fausse-couche pour que je ne vienne pas au monde. J’ai gagné de l’argent très vite à la Comédie Française. Cela m’a permis de donner de l’argent à ma mère pour quitter la maison. Mon père n’était même pas au courant que je travaillais. Il l’a appris par des copains qui l’avaient vu à la une de France-Soir.
Est ce d’elle que vous tenez votre diction ?
Sans doute. D’abord je suis autodidacte. Je n’ai pas passé le bac. Je travaillais. La lecture a été ma drogue et ma liberté. J’ai su livre et écrire à l’age de quatre ans, aidé par mon oncle Arsène… C’est comme ça que j’ai lu <La faute de l’abbé Mouret>, à 9 ans. J’ai eu une fièvre, j’ai été malade, j’étais dans un état…Au collège, on me faisait lire à voix haute. J’ai toujours eu de la fascisation pour le mot, leur façon de les prononcer, la diction., L’élocution exacte et le choix des mots. C’est pour ça que les hommes politiques trébuchent. Il y en d’adroits, les plus faibles sont ceux qui veulent trop mentir ! J’ai travaillé avec des gens très rigoureux, la Comédie française, commencer avec Vilar et après la révélation avec la rencontre magnifique avec Klaus Michael Grüber. Je répète toujours cette phrase de lui : <la parole froide, le cœur brûlant.>
Vos parents vous ont-ils aidés dans leurs travers, en vous aidant à ne pas les répéter…
Non, au contraire. Le mariage a été une chose dans la quelle, j’ai cédé. À chaque fois, c’était une bourde. J’ai très vite compris que les adultes étaient débiles : asservissement de la femme vis à du mari ; c’est terrible. La misogynie, ce n’est pas rien. Elle existe toujours, c’est normal. C’est intrinsèque, c’est viscéral.
Y a t il des images manquantes dans votre enfance ?
Sûrement. Les miennes à flot. J’entretiens tellement de détails qu’ils reviennent. La tête de la postière, des chiens ; un menuisier. Je passais des heures à le regarder. Le chauffeur de car était sabotier.
C’est drôle, je vois tout ce que vous racontez…
Je les vois très bien aussi. Les processions : <au ciel, au ciel !>…. Les Romanos qu’il ne fallait pas fréquenter et sur lesquels tombaient tous les maux. J’étais copine avec eux. Et la servante Virginie. Elle était basse sur pattes, mais toute en vigueur, toujours habillée très court. Elle était fille de propriétaire et ne parvenait pas à se marier. Son père eut l’idée de la mettre à travailler l’hôtel : < Là au moins tu rencontreras du monde. Nous allions au bal avec le chauffeur. Il s’appelait Félix. Son auto avait des vitres en mica. Dans les cotes, il fallait descendre. Félix était immense, avec des grandes moustaches, des lunettes de myope, une combinaison de mécaniciens, pleine de cambouis, toujours sous des bagnoles. On allait chercher des légumes. Le jardin était surélevé, et Virginie avait toujours la jupe aussi courte. Ma grande mère lui fit remarquer.
– On vous voit les fesses !
– Et alors, c’est comme ça que je vais trouver un mari !
Et elle le trouva…
Lorsqu’on est enfant, avez-vous remarqué la précision de la mémoire. Après on filtre, n’est-ce pas ?
Après , c’est redoutable. On devient alors responsable de ses mésaventures. Là, j’étais libre finalement, je n’étais pas maîtresse de mon destin . À 7 ans, lorsqu’on m’a dit que j’avais l’age de raison, cela m’a donné la trouille. Être adulte, c’était la pire chose que l’on pouvait faire à un être humain.
Certains personnages vous ont-ils encrés ?
Oh non, tous se sont mélangés ! Je ne peux pas me permettre d’endosser ses habits, j’ai une nature trop libre. Je ne me regarde pas dans la glace. Je ne vais jamais aux projections. Je n’aime pas me voir, voir quelqu’un qui a ma tête. Je découvre alors la véritable nature humaine et le fait aussi que je suis beaucoup plus intéressée par les autres que par moi. On va alors à la découverte de l’humanité, on s’aperçoit que la vilenie peut partir de bons sentiments, c’est ça qui est terrible.
De votre vie personnelle, on ne sait fort peu de choses
Ce n’est pas délibéré. On m’a demandé d’écrire un livre. Mais ma vie est une longue histoire. Il faut la finir bien. J’avais écrit 700 pages, il y a dix-sept ans. Cela me forcerait à rentrer à l’intérieur de moi, je n’en ai pas envie.
Pas envie, alors que vous avez suscité tant de désir…
Quand je n’ai pas envie, je ne vois pas les gens qui me désirent. L’autre jour, j’étais filmé par Marcel Olphus qui me le reprochait amèrement. Il a été très agressif. Tout d’un coup, j’ai dû lui dire : oui j’ai vécu comme un garçon. Ça m’irrite de dire cela. J’aurais préféré dire, j’ai vécu comme une femme libre. Mais cela veut dire que j’ai eu des aventures, des amants, que je puisse partir quand j’en ai envie. Cela la fout mal, il y a en soi un jugement…
Que voyez vous depuis votre lit ?
Une étagère de livres. C’est un tel bordel chez moi : les livres, les manuscrits, on se croirait chez un vieil universitaire. Il y a toujours un dictionnaire et les livres que j’ai l’intention de lire, que je reçois, ou que j’ai commandé. J’ai même fait un meuble avec mes bas, mes sous-vêtements…Parmi les livres en ce moment, il y a Diderot le neveu de Rameau. Ou Kessel, pof, je le ressors. Dans un coin, il y a Duras, les correspondances de Renoir et Truffaut. En ce moment, je lis Malraux. J’ai tout relu George Sand. Je lis au moins deux heures par jour. J’ai lu Ulysse en entier…
Enfin quelqu’un…..
Je suis folle de Joyce. Il faut surmonter, comme pour Proust. Je m’y suis mis lorsque Louis Malle voulait partir. Je l’ai devancé. Les Amants, furent pour moi, un tel choc. Je voyais les affiches de cinéma sur les Champs Elysées. Je pensais ne jamais m’en remettre. La séparation avec lui… Il n’y a plus Louis. J’étais déjà très amie avec Margot, Marguerite Duras. On sortait le soir après le théâtre. On se trimballait dans les bistrots. Après, on passait dans la périphérie de Paris, il y avait des routiers. On s’arrêtait. On buvait du vin rouge, à discuter toutes les deux. Des heures. Inconfortables mais constructives…
Vous dites avoir vécu comme un garçon, quel est le bon usage des hommes ?
Je n’en ai point. On n’use pas les gens. On partage des moments intenses ensemble. Quand on est comédienne et que l’on fait que cela, on passe son temps à s’en aller… Quand le tournage est là, on ne s’occupe de rien. On ne va parler d’amour le soir en rentrant. On me dit que je n’étais pas maternelle, pourtant j’ai eu un enfant. Je n’en voulais pas. Je sais que le choque beaucoup de femmes. Mais je ne suis pas maternelle. Puis les voyages qui vous entraînent. Il y a un age où l’on est dans la séduction, ou l’on est séduit. C’est un échange. Il suffit de regarder ce qui fait rire dans les émissions. Tout ces gens-là se font du charme sans arrêt. Chez une femme, c’est blâmable, chez un homme, c’est normal.
Nourrissez vous quelques paradoxes ?
Je ne cherche pas à les comprendre. Je vois cette cohabitation intime entre la femme que je suis et l’enfant que je suis. Cela me scie. C’est pour cela que je suis moi. Regardez les gens âgés… Les politiques,.. A sa décharge, chez Sarkozy, l’enfant est bien vivant.
Dans le labyrinthe de votre vie, progressez vous régulièrement ?
Je vais vers la mort. Quand on aime la littérature, les livres et les grands poètes, même les plus cyniques, il ya quelque chose qui vous tire par le haut. Comme une spirale, l’échelle de Jacob. Monter jusqu’à disparaître… On a un temps. J’ai un temps tant que je vivrais, que j’aurais quelque chose que je dois faire. Il m’est arrivé d’être dans un dépressif terrible. Vous savez la célébrité c’est quelque chose. Je ne parle pas de la première célébrité, être connu, monter les marches, après vous dépassez tout cela. Vous réalisez alors que vous avez pris un poids dans la vie des gens. Ils vous écrivent, communiquent avec vous, ont une image de vous qui vous anoblit. Cela me donne un sens des responsabilités. Il n’a pas un jour que je m’endorme sans faire mon examen de conscience.,
Les gens qui m’écrivent sont des gens solitaires ou très jeunes ? Ils me parlent de leur vie. Vous avez dit ça. J’ai vu que vous sentiez cela ; ils projètent à leur tour. Des jeunes. J’oublie que je les ai aidés. Je donne ma voix. Ça porte ses fruits… Jaime bien. C’est rassurant comme ce travail que j’effectue au festival d’Angers qui accompagne les premiers longs-métrages…Avez-vous le travail que j’ai fait avec Etienne Daho, autour du Condammé à Mort ?!
Non, ça se passait où ?
Nous l’avons créé à Paris. Puis, nous sommes allés à Montréal, à un festival de rock, c’était bourré, 4000 personne….
Et vous, dans le spectacle, que faites-vous ?
Je slamme ! Je parle sur la musique. Je rajoute un texte de Sartre sur Genet. Les gens ne savent qui est-il Ou alors, pensent qu’il est soit pédé, soit voleur. Etienne Daho est un homme magnifique. Saviez-vous qu’il est né en Algérie, dans le même endroit qu’Hedi Slimane…qui est garçon formidable aussi… ?!
Non, mais j’aime bien ce genre de raccourci. Il n’y a rien de plus vivant que les coïncidences …
Je connaissais ses chansons, je suis allé le voir à l’Olympia. Je dansais dans mon coin, je gesticulais. Il m’a vu gigoter. Un moment donné, il a chanté <sur mon cou> de Jean Genet…Oh…Oh …Si vous saviez…
Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour.
Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.
Un silence s’est installé. On s’est vu aussitôt après et on s’est promis de faire le condamné à mort.. Je me disais Jean Genet…Il devait ricaner dans on coin, mais il aurait apprécié…
Et à la fin, c’est moi qui lis pourquoi il avait écrit, il n’était pas de droite croyez- moi, c’était fort. C’est marrant : qu’est ce d’être de gauche
Chez moi, c’est normal, je viens d’une famille, c’est viscéral. C’est un état. Vous savez quand vous n’avez jamais rien possédé que vous ne possédez rien, vous n’enviez pas les gens. Je vois les angoisses des gens qui au moment d’un deuil, la grande préoccupation, c’est de ce qui va se passer chez le notaire, les legs. J’ai du mal à expliquer, mais c’est physique
Théâtre, cinéma, télévision… Tous les domaines que vous avez approchés , vous avez réussi. Qu’avez-vous échoué ?
Oh mais oui, j’ai du échouer dans les domaines où j’ai réussi. Faut échouer, savoir échouer. C’est difficile de savoir du reste ce qui est réussi, c’est souvent aux yeux des autres. J’ai fait des films qui n’ont pas marché mais qui étaient bons. <Mademoiselle>, de Tony Richardson, sur un texte de Jean Genet. Eva, de Joseph Losey… C’était très important pour eux. J’ai vécu des moments de folie complète avec ces gens…
Allez vous bien, Mademoiselle ?
Je suis fatiguée de parler. Tellement de choses à dire…Je ne parle autant que cela. C’est très épuisant de parler de soi…Je voulais vous faire de parler vous, là je suis à plat.
Toujours dans les grands plats, une dimension amère, soulève le plat, souvenirs d’amertume quoi vois ont poussé à faire, à aider,
Je n’ai pas connu l’amertume mais des chagrins, je suis émotive pas très intellectuelle. L’amertume du chocolat est douce-amère, ce n’est pas pareille…Je n’ai jamais eu une amertume. C’est formidable de dire, je pleure, je peux pleurer, quel cadeau. Quelle chance d’avoir des émotions. Pendant que je vous parlais, j’avais le cœur qui battait, je me ne retrouvais pas avec une distance. La jalousie ne m’a jamais habité. On est victime aussi du milieu ambiant. C’est presque une mode, un rituel, la jalousie…pare exemple, je n’ai jamais désiré des rôles que des femmes interprétaient quand une actrice a du talent, ça m’émeut, comme hier soir où je suis tombé sur le film <la femme de mon Pote>. Il y avait là Isabelle Huppert, gamine. Elle était bouleversante, incroyable ; loin de cette froideur, de cette distance. Je vais lui écrire !
.. Cela m’a procuré un plaisir ; nous ne pouvez pas savoir. Comme Juliette Binoche. Allez partons,… Cela m’a fait venir une larme à l’œil, qui me vient de l’intérieur. Vous n’aviez pas de manteau ?!
Encadré
Un hôtel pour méditer.
Ce n’est pas forcément le lieu qui me viendrait à l’esprit. Mais plutôt mon balcon à la lune venue ou encore un potager juste après la pluie dans le soleil et ses arcs-en-ciel.
Un lieu où elle ne retournera pas…
Non point qu’il me soit antipathique, mais je suis allée deux fois en Corée du sud et je ne pense pas y retourner.
Un chef d’œuvre qui lui tombe des mains.. .
D’abord, c’est moi qui décide si c’est un chef d’œuvre ou non. Ensuite, je m’y attache. J’ai eu du mal à lire Proust, à l’age de 20 ans et je m’en suis régalé à 35 ans. La même chose pour Joyce.
Un mets délicieux
Je suis capricieuse mais une jolie tranche de jambon à l’os avec une salade croquante, rien de tel pour m’enchanter. Ou encore une tomate aussi savoureuse qu’un fruit ; un potage de petits pois, c’est divin. Je fais alors cuire les cosses et les passe au mixer, avec une pointe de gingembre, c’est parfait. J’ai une prédilection également pour les poivres.
Min Yang
10 août 2012 at 15 h 33 minNon, pas la bague aux doigts…
http://www.youtube.com/watch?v=BWTCBv9JVPw
Merci Mademoiselle, vous êtes fabuleuse !
CurrrziO
11 août 2012 at 23 h 43 minMademoiselle a beaucoup d’imagination mais ne sait visiblement pas trop ce que l’on appelle phở au Viêt Nam : https://twitter.com/currrzio/status/229633111535800320
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13 août 2012 at 3 h 54 minPendant que je vous parlais, j’avais le cœur qui battait, je me ne retrouvais pas avec une distance. La jalousie ne m’a jamais habité. On est victime aussi du milieu ambiant. C’est presque une mode, un rituel, la jalousie…pare exemple, je n’ai jamais désiré des rôles que des femmes interprétaient quand une actrice a du talent, ça m’émeut, comme hier soir où je suis tombé sur le film.
pops
15 août 2012 at 4 h 38 minElle perle de sensualite……
jr
19 août 2012 at 19 h 21 minVous vous relisez parfois avant de transcrire des rencontres pareilles ?
Pipole J
6 septembre 2012 at 23 h 32 minTrès bel entretien… et tant de fautes d’orthographe. Ca écorne le plaisir de la lecture, dommage.
Touveron Maryse née Thuel
7 septembre 2012 at 22 h 05 minBonsoir, je viens de découvrir cet entretien. Je suis toute retournée car Jeanne Moreau parle de Saint Maurice de Pionsat où elle passait ses vacances dans sa jeunesse. C’est mon village. Elle a l’âge de mon père avec qui elle faisait bande. Il en garde un très bon souvenir et dés qu’elle apparait à la télé, il a le nez collé à l’écran. Dans ma jeunesse, j’ai souvent écouté parler d’elle, elle allait avec son bidon chercher le lait vers ma grand-mère… J’aimerai pouvoir lui envoyer un petit mot, lui parler de St Maurice qui ne l’oublie pas. Ceux qui l’ont connu se raréfie, c’est pour cela que, tant que mon père est encore là,j’aurai aimé les mettre en contact. Pourriez vous soit lui faire suivre mon petit mot, soit me dire comment la joindre.
D’avance merci beaucoup, le temps passe si vite.