J'aurais du me méfier; rien de plus absurde que de partir épuisé dans un voyage. C'était le cas à Hong Kong pour un reportage à paraître prochainement (vous aurez les adresses ici même fin avril). Je me revois dans l'avion de l'aller toussant et agonisant. Là bas, cela ne s'est pas arrangé, entre suées froides, nausées et jet lag ! Vous voyez le tableau. Cela dit, je crois aux vertus des distorsions: la ville vous parait sous un autre jour. Les verticales donnent le vertige, on se retient à la rampe, on contonne dans la surdité. La ville entre sous la peau en fines piqures. j'ai marché pour retrouver cette énergie qui pe fuyait. A quoi bon, je me suis attablé un peu partout dans cette ville sidérante dans son énergie. Une sorte de cité ramassée en boule, exaspérée, narquoise dans sa liberté. L'appareil photo a fonctionné beaucoup, tout comme la caméra, me substituant dans ce travail de mémoire… Au petit matin, je retrouvais ce que j'avais fait la veille alors que ma mémoire tricotait son spleen…En fait, je devrais me reposer un petit peu. Repartir avec des forces vives… Cette photo a été réalisée dans le restaurant Huit et demi, dans le Hallmark center: pigez un peu la découpe de la baie vitrée. Cuisine du même tranchant…Allez, je vous raconterai cela très vite, en attendant, logiquement, la semaine prochaine, on va parler de Bruxelles: cela vous dit ?! (photos F.Simon) . Photo prise dans le restaurant de l'Atomium…
le 09 / 03 / 2011
Ratatouille
9 mars 2011 at 10 h 35 minCela me donne envie de dire : Vivement la parution de votre livre de récits de voyages : « Je pars, voyager est un sentiment » !
Sylvie
10 mars 2011 at 10 h 38 minEt encore il semblerait que tu n’aies pas goûté l’une des spécialités locales une soupe avec des fruits de mer (type coques) crus ajouter au moment de servir. Je crois que c’était la première fois que je quittais une table en m’excusant précipitament.
Sneakaway
27 mars 2011 at 17 h 52 minDe retour de Hong Kong.
Petrus et Frédéric Chabbert procurent un repas délicieux et créatif et le service du Shangri-La est attentif, la sommellerie contributive… le repas laissé à l’inspiration du Chef était exquis (une tarte aux truffes et pommes de terre d’une justesse gourmande… un bar rôti, truffes, endives et jabugo absolument exquis, un Wagyu Beef parfaitement cuit (cuisson lente) mais nous aurions dû lui préférer le boeuf d’Hugo Desnoyers…
Caprice au Four Seasons est plus formel encore, typique de cette hotellerie de grand luxe (façon occidentale, contrairement au Shangri La, plus asiatique). Service impeccable. Très belle assiette également (un tartare de tomates avec espuma de basilic et burrata, surmonté d’une mince tranche de toast grillé au chalumeau… délicieux !…). Quelques déceptions aussi (une chèvre rôtie qui mérite d’être oubliée et des asperges du Vaucluse flanquées d’un foie gras rôti sans trop d’intérêt). Desserts splendides. Un très beau repas encore.
Mais au total, la gourmandise aura été flattée au Petrus plus qu’au Caprice. Le premier aurait une étoile au Michelin et le second trois… une certitude en tous cas : Caprice ne peut justifier trois clochettes. Tous deux pourraient raisonnablement se situer au même niveau de deux étoiles même si notre préférence aura été -nettement- vers Petrus.