Ce soir, à la librairie le 29: Ed Alcock et Emmanuel Carrère, plus que bien !

j'ai eu la chance de travailler avec un photographe extra, Ed Alcock. Pendant une semaine, nous avons suivi pour le Madame Figaro, NKM. Ce n'est pas un reportage évident tant le monde de la politique est un univers singulier. J'ai personnellement un mal de chien à y trouver mes repères. Avec Ed, son regard m'a appris à approcher par doux à coups. C'est pendant nos heures de veille que j'ai appris qu'il avait réalisé un livres de photos avec des textes de Emmanuel Carrère. Si j'ai bien compris, il s'agit du regard d'un père sur les rapports entre un fils et sa mère. Le livre s'appelle <Hobbledehoy>.

Lecture par Emmanuel Carrère de son texte La pièce fermée et projection des images du livre, le jeudi 19 décembre 2013 de 18h à 20h à la Librairie Photographique Le 29. Librairie Le 29 – 29 rue des Récollets 75 010 Paris – M° Gare de l’Est, Château d’eau ou Jacques Bonsergent.

 

 

 

« Mon père m’appelait souvent « hobbledehoy ». Il me lançait, moitié en parlant moitié en chantant: “he was neither man, nor boy ; he was but a hobbledehoy”. [ce n’était ni un homme ni un garçon ; ce n’était qu’un hobbledehoy] Ma famille emploie ce mot, tiré du vieil anglais, depuis des générations. Il désigne cette période gauche, ingrate entre l’enfance et l’âge adulte.» Ed Alcock

 

 

 

« S’ils avaient été moches, renfrognés, si leur vie m’avait paru triste ou leurs sourires forcés, j’aurais vite refermé le carton, pensé que non, vraiment, je n’avais pas le droit de surprendre leur intimité. »

Emmanuel Carrère