Oh celui là, régulièrement, je m'y prends des râteaux de première, le dernier en date? Le voici pour le Figaroscope, ce n'était pas piqué des hannetons…
C’est un point de rendez vous impeccable, gentiment prestigieux, L’opéra resplendit dans ses ors, Paris galope, les touristes veulent faire comme eux : traverser lorsqu’il ne faut pas. Ils doivent adorer aussi ce café. Il apparaît tel qu’on doit le décrire dans les bons guides étrangers : fameux certes, mais rêche et pas commode. Les garçons sont débordés et grosso modo, ils ont autre chose à faire que vous servir. Ils travaillent. Vous arrivez, vous demandez une table pour deux. Tout en s’affairant dans son rush, le garçon vous dit qu’il y en n’a pas. Qu’il faut aller voir à l’autre bout de la terrasse. Il y en a, parait-il. Même scénario, un serveur a le nez enfoui dans la caisse, il bougonne. Complet, allez voir là-bas (d’où l’on vient). Ping-pong jubilatoire a qui cherche une anecdote. Mais ce n’est pas fini, on s’installe à une table libre. Personne ne vient. Si un directeur. "Mais monsieur cette table est pour quatre". Un brave pioupiou qui passait par là, se fait engueuler. Pire le junior reçoit une deuxième soufflante, car il a utilisé la <lavette> d’un autre serveur. Dans ce tumulte disgracieux, nous héritons enfin d’une table.
La clientèle. À côté de nous, deux dames sacrément enrobées doivent essuyer leur décalage horaire à coup de saucisses et de frites. À l’heure du thé, c’est toujours agréable d’être badigeonné d’effluves de la sorte. Mais c’est drôle, car elles ont le fourchettage allègre et ne cessent de parler de <coca light> qu’elles commandent par salves successives. Elles marmonnent <cocalight> comme une recette magique, des psalmodies, comme une formule magique qui les protégerait d’un injuste embonpoint.
Le chocolat. Il arrive dans la logique du moment. Cahoteux, sans grande poésie, ni gourmandise. Minimale avec ses pots en inox, sa platitude, son manque de nerf. En bouche, il est certes syndicalement présent, mais bon sang de bois, quelle mollesse ! cela dit, nos deux voisines, en voyant le petit pot sortir son serpentin brun, levèrent l’index vers le serveur et se tapèrent deux pots de chocolat chaud, tout en poursuivant leurs psaumes impies.
Le service. Calamiteux comme d’hab.
Est ce cher ? 8 euros sur la place de l’Opéra, ce n’est pas scandaleux, mais quand même, on peut s’attendre à nettement mieux.
Faut-il y aller ? Il faut être quand même gentiment maso (nous le sommes tous, la preuve).
Café de la paix, Grand Hôtel Intercontinental, 12, boulevard des capucines, 75009 Paris (01.40.07.36.36). Tlj.
Gould
4 novembre 2010 at 15 h 18 minQue vous êtes maso. Et donc vous retournerez bientôt sur les toits de Beaubourg pour nous redire que la bouffe est nulle mais la vue imprenable? :-))
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Elisa Barrymore
4 novembre 2010 at 15 h 19 minBonjour, un petit commentaire en passant, je n’y suis allée qu’une fois pour un déjeuner. Un petit rêve réalisé, et pour moi, c’était exactement le contraire : un de meilleurs services que j’ai vu, et un serveurs tellement gêné, que j’ai cru qu’il allait en pleurer : il ne pouvait pas nous servir de frites mais des pommes sautés car ils avaient un soucis avec la friteuse. Enfin bref, un mini incident pour un excellent repas un peu cher c’est vrai mais vite oublié par la qualité.
Vanessa
4 novembre 2010 at 16 h 47 minentièrement d’accord ! je rajouterais en plus que l’endroit est infesté de souris à cause des travaux actuels… 3 en l’espace d’un repas !
Niram
5 novembre 2010 at 9 h 34 minTout à fait d’accord avec vous Mr Simon… J’ai décidé il y a plusieurs mois de cela de ne plus y mettre les pieds, fatiguée d’y être mal accueillie et mal servie…
Alex
5 novembre 2010 at 13 h 06 minUn rêve d’aller au Café de la paix ?
C’est juste un café pour touristes bien situé. Quelle idée pour un parisien d’aller la bas … Seuls des camarades étrangers découvrant béatement Paris arrivent encore difficilement à m’y trainer.
Qui serait assez fou pour supporter des serveurs mal polis, une attente infernale, souvent un bruit assourdissant, une qualité médiocre, tout ça en acceptant de payer 2 fois plus cher que la plupart des bars sympas mais moins tape à l’œil du quartier.
C’est ce genre d’établissement qui laissent un goût amer aux visiteurs de l’étranger. Je ne vois pas pourquoi les lieux touristiques n’auraient pas aussi à faire l’effort de satisfaire leurs clients.
cialis site
8 novembre 2010 at 2 h 16 minIntresting blog with fresh ideas. Keep it up.
susanna
25 novembre 2010 at 18 h 18 minVous devriez éviter la faute de goût suprême : « loser » s’écrit avec un seul o.
Mais eu égard à vos états de service, on vous pardonne.