Demain matin, Jean François Piège va annoncer son départ du Crillon, du restaurant les Ambassadeurs.
Il va passer à autre chose: "Depuis une dizaine d'années, explique t il, on parle sans arrêt de tournant. Or, peu de personne effectue ce virage. Voilà ce que j'ai envie de faire !".
Sa destination reste encore discrète. Il se pourrait qu'on le retrouve sur la Rive gauche à Paris. D'ores et déjà, la place du Crillon reste ouverte à toutes supputations: Rouquette de l'Hyatt Vendôme faisant partie des noms les plus cités mais on imagine que le mercato doit être bouillant…. et les agents fébriles…
Qu'est ce que j'en pense ? Jean François Piège a bien fait de partir d'un lieu qui pour l'instant tangue tant et plus (rachat, revente…). Des guides comme le Michelin hésite à s'embarquer dans ce genre de paris, du coup, il recule. Visiblement, Jean François Piège veut dire quelque chose. Pour ma part, j'attends de voir. Au Thoumieux, son association avec Thierry Costes fait partie des flops de ces derniers mois. Mais bon, qui n'a pas fait ce genre d'essai?
C'est maintenant que l'on va pouvoir juger ce que Piège a dans le ventre. Quant à Rouquette au Crillon …Qu'en pensez vous de ce genre de chaises musicales. On se tire gentiment une balle dans le pied… Cela n'intéresse presque plus personne, n'est ce pas ?!
Olivier
20 juillet 2009 at 23 h 41 minEncore une fois, totalement d’accord avec vous.
Laurent Jouanne
21 juillet 2009 at 0 h 35 minTonton Robuch’ va bien nous sortir un coq de son chapeau…
CHICsetera PARIS
21 juillet 2009 at 0 h 53 minWhat a shame! I hope he goes on to bigger and better things!!
xoxo
http://www.chicsetera.com
–daily CHIC news from Paris–
muse culinaire
21 juillet 2009 at 1 h 16 minWAHOU :http://mangertrop.blogspot.com/
Archie
21 juillet 2009 at 7 h 38 minJean François Rouquette avait déjà assuré avec talent la succession de Yannick Alleno aux Muses, ce qui n’est pas rien. C’est un chef qui sait faire de la belle cuisine de palace, bien dans l’esprit des Ambassadeurs, avec les qualités et les défauts que cela implique.
La nouvelle adresse de JF Piège promet d’être intéressante : j’ai toujours trouvé que ce chef avait une âme, mais que le cadre du Crillon l’étouffait. Un talent engoncé dans les dorures, trop soucieux d’imiter son décor, voulant tellement bien faire que trop souvent il déguisait son style. On verra bien.
C’est vrai que le mercato des chefs est nettement moins marrant que celui des footeux. J’imagine déjà l’interview du prochain chef des Ambassadeurs : « Euuh content d’avoir signé… j’ai toujours été fan du Crillon… je vais jouer homard aux truffes et st Pierre au caviar… j’espère qu’on aura de bons résultats financiers ».
Djinnz
21 juillet 2009 at 11 h 13 minBof…et alors?
Ce genre de nouvelles intéresse qui? Les quelques centaines de personnes worldwide qui pouvaient:
1. se payer un dîner aux Ambassadeurs
2. et ne préféraient pas un autre type de cuisine plus décoiffante à ces mêmes tarifs décoiffants.
Bref, un non-événement total.
stephane
21 juillet 2009 at 12 h 00 min@Djinnz> le menu affaire a 90 euros était tout a fait accessible, il en est de meme au Meurice, Bristol. Et en ce qui me concerne j’ai perdu mes cheveux devant tant de maitrise, cela change d’une assiette de légumes.
Chrisos
21 juillet 2009 at 12 h 30 mindu réchauffé!
http://chrisoscope.com/2009/04/03/piege-sen-va-ou-pas/
et s’il s’installait rue Mazarine?
taratacook
21 juillet 2009 at 22 h 12 minjf Piege veu faire autre chose, joelle Robuchon taille la cuisine française dans les médiaS american, des chefs rende leur étoile et tous cela n ai pas un signe, NOTRE cuisine ce meurt, il y a une trés gros malaise, il faut changer notre mentalité arrété de ce regardé le nombrile.
ALORS chef de cuisine et autre intervenant réveillont nous avant qu il ne soit trop tard !!!!!
Monsieur François Simon que ferait vous quant il n y aura plus qu une majorité de restaurant gastronomique du surgel.
taratacook
fantomas
22 juillet 2009 at 12 h 50 minrouquette au crillon ,mais pourquoi ne pas rappeler escoffier?
stephane
22 juillet 2009 at 13 h 35 minIl me semblait qu’Auguste Escoffier était chef au Ritz…
Le Cookie Masqué
22 juillet 2009 at 20 h 25 minUn de plus que la « Grande Cuisine » fatigue et anesthésie, un pas de plus vers ces nouveaux modèles de restaurant, le chef aux fourneaux, la salle humaine, la cuisine vivante, l’addition décente … vers la fin d’une époque ?
patrice
29 juillet 2009 at 16 h 59 minmais pas de difference entre piege et rouquette juste un ego moins important d’un coté que de l’autre et je n’ai pas encore trouver lequel, bonne chance aux parisiens les rois du monde se sont mis en cuisine , le jour ou l’humilité transpirera dans leurs cuisines a ces deux la j’ y retournerai certainement.
un gastronome discret
marc
29 juillet 2009 at 17 h 09 minmais mr simon un jour peu etre vous ecrirez sur les vrais facettes de ces chefs de cuisine qui deviennent demagos a mort devant les medias et les clients et qui derriere le piano se comportent comme des sauvages, je pense a quelques rares exceptions qui ont mon admiration pour les autres je n’aimerai pas etre devant leur miroir a leur place en me levant le matin.
un rebel
Myassjam
4 août 2009 at 16 h 40 minsalut
Oui, le piège est de faire de sa vie un hapenning détonnant en oubliant de vivre les moments de chiottes et d’ennuis que toute vie vraie offre au plus simple.
Eh, simon, quand tu manges, savoures et pendant ce temps béni cesses de fourrager dans ton assiette, journaliste.
adrian
3 septembre 2009 at 0 h 31 minHmm. If I was JF Piege, I’d open a resto with you!
Pénélope
8 mars 2010 at 22 h 32 minPiège n’était rien d’autre qu’un piège. Il suffisait de gouter son « bonbon » qui n’était rien d’autre qu’un morceau de beurre enveloppé comme un bonbon ! Une escroquerie qui a fait perdre ses étoiles à ce bel établissement …qui ne s’est pas séparé assez tôt de lui, hélas…