Bonus Meadowood. Quelques mots avec C. Kostow…

la suite, lundi matin

Christopher Kostow

Le chef de Meadowood appartient à ces chefs discrets oeuvrant avec passion dans la semi pénombre des perfectionnistes. Avec ses partenaires, il vient d’ouvrir à quelques minutes d’ici, une annexe bistrotière où le feu et les plats de partage ont une très grande place; cela s’appelle the Charter Oak.

Qu’y a-t-il  encore en vous de Chicago, votre  ville natale?

Toute l’histoire de l’Europe de l’Est, la cuisine juive, les oignons, les pickles; le fumé…Un caractère plus réservé et traditionnel.

Que vous avez appris de vous même la Napa Valley ?

Tout ! Je ne me souviens plus de qui j’étais avant! Maintenant je suis marié, je suis père, je cuisine dans un restaurant trois étoiles ! Je suis un livre que l’on a ouvert.

Un chef doit il obligatoirement créer?

je ne pense pas, mais le monde aujourd’hui attend de vous de la nouveauté: Facebook, Instagram, la décoration, le monde gustatif est devenu plus visuel et réclame de l’image. Donc de la nouveauté.

Quel est votre geste préféré en cuisine?.

Saluer mon équipe lorsque j’arrive, j’aime cette dimension d’équipe, fraternelle.

Où vous situez vous par rapport aux produits?

Nous produisons nos fruits aux légumes alors ils sont au centre de la cuisine. Si les abricots sont joliment tendres, alors on s’embarque dans un plat. Notre métier, c’est justement ce mélange d’art et de craft, d’artisanat.

Que n’aimez vous pas dans la cuisine ?

L’ego des chefs.