New York: comment je me suis fait pièger à ma propre bêtise…

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Bon celle là, j'aurais préféré me la garder. Mais enfin…Pour tout vous dire, j'aime bien aller sur les traces des personnes que j'aime bien lorsque je voyage. Cette fois ci, à New York, il y avait de quoi remplir un plein autocar. Et parmi ceux ci, Tom Wolfe, écrivain. Vous connaissez ce dandy toujours habillé de blanc, un brin poseur mais bigrement doué dans des romans époustouflants. J'aime bien. J'ai essayé de prendre rendez vous avec lui. Mais bon, il est en écriture et cela n'a pu se faire. Pas grave.

Je suis allé cependant dans une de ses boutiques cachées. Il s'agit de Tender Buttons (143n east/62 st; 212.758.7004). On y vend des milliers de boutons  et notamment des boutons de manchette. Je suis donc entré en marchant sur des oeufs. Et après quelques périphrases, je me suis retrouvé au dessus de ces boutons de manchette, émail bleu, lunes et étoiles. Les siens ! Diable. Le patron m'a regardé et m'a fait comprendre que ceux là n'étaient pas donnés. J'avais l'air de quoi? Et bien, mon brave, ai je bredouillé en anglais, que nenni, empaquetez moi tout cela. Du coup, je me suis retrouvé avec une facture que je n'ose vous publier après mon couplet sur Subway et la pauvreté. Pour tout vous avouer, je suis sorti plumé. Mais vachement content!  Map

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A VENIR: sage comme image au Corton…
  • Sunny Side
    6 juillet 2009 at 10 h 12 min

    So cute !!! Quel romantisme !!! Plumé mais heureux, le coeur vous perdra …

  • Sunny Side
    6 juillet 2009 at 14 h 42 min

    Non … le dandysme vous perdra !!! Ne partez pas sans aller au Village Vanguard, Blue Note and Sweet Rythm … de grands bonhommes hantent les lieux …

  • Gould
    6 juillet 2009 at 15 h 19 min

    Les éditeurs New Yorkais sont de grands dandys.
    Nan A. Talese, moins connu évidemment que Wolfe, c’est quelque chose aussi.
    http://www.vanityfair.com/culture/features/2007/08/talese200708

  • Emilie F.
    6 juillet 2009 at 21 h 59 min

    Faute avouée est à moitié pardonnée !
    Si j’étais un homme, je pense que la moitié de mon salaire partirait dans les boutons de manchettes… Vous avez bien raison ! On ne vit qu’une fois.
    Une adresse de coeur : Lexington Candy shop, 1226 Lexington Avenue. Un « dinner » beau comme un décor de cinéma et une serveuse qui s’exprime dans un français excellent ! Les assiettes sont « classiques », mais on croque un moment rétro comme une carte postale 70’s.
    Peut être connaissez-vous déjà…?

  • vincent
    6 juillet 2009 at 23 h 06 min

    Oh François !! Vous êtes incorrigible.

  • marie petit-simon
    16 juillet 2009 at 12 h 24 min

    j’aurai aimé être du voyage pour chercher des trésors……
    je suis fibulanomiste et fière de l’être…….