Bascou, vraie bonne planque

Celle là, elle devrait vous plaire! Pourquoi?  le chef patron est une pointure. Il s’agit de Bertrand Gueneron (ex Senderens du glorieux temps); il s’est retiré des affaires une dizaine d’années (conseiller auprès d’une grande marque) puis il est revenu avec le recul, la sagesse et cette extreme bonté que l’on retrouve dans son menu carte (autour de 30 euros). Il a depuis peu une viande d’enfer importée de l’Uruguay, la picanha.Dscn0729

Appelez cependant auparant pour vous assurer qu’elle est bien à la carte (il y en a par exemple ce vendredi prochain mais pas ce soir). Ce soir là, il y avait en entrée des rougets tout simples. Pour le dessert, impératif, le millefeuille d’anthologie. Clientèle calme. Carte des vins en bonne évolution.

Le Bascou, 38, rue Réaumur, 75003 Paris (01.42.72.69.25).

(photo F.Simon).

  • Thierry Richard
    20 septembre 2007 at 9 h 15 min

    Je confirme en tous points. Gueneron a repris vaillament le flambeau basque de Lousteau et, à mon sens, l’a même porté encore plus haut. C’est un remarquable cuisinier ! La Pintade à la Bayonnaise est-elle toujours à la carte ? (petit souvenir ému de volaille ce matin)

  • annie marivin
    20 septembre 2007 at 17 h 05 min

    bonjour,
    savez-vous si Jean-Guy Lousteau a repris un autre restaurant ? à Paris ? au pays basque ?

  • emmanuelle
    21 septembre 2007 at 0 h 26 min

    waaaouuh Bertrand Gueneron est revenu. Après une année passée en cuisine avec lui chez Lucas Carton avant qu’il ne parte, un peu fatigué, un peu désabusé aussi, j’ai le souvenir d’un homme d’une grande humanité. Ca devrait être un pléonasme mais ça ne l’est pas toujours, malheureusement, dans les cuisines. Grandes discussions : savoir si l’insipide vaut autant que le salé, le sucré etc. Ah Bertarnd Gueneron est revenu. Ca fait rudement plaisir comme nouvelle. J’y vais, j’y vole.
    MERCI

  • Rod Bull
    10 octobre 2007 at 13 h 11 min

    Petit tour au Bascou hier soir. Ai gouté la Picanha : top. Chef Gueneron : sympa. le cadre comme j’aime : ça t’annonce pas ce que tu vas avoir dans ton assiète, ça t’en met pas plein la vue. On y est bien. Rodolphe