Barthes au Croisic, la rencontre avec Tony Duvert. 6

 

Ils partirent avec Florence, à
Thoré la Rochette. Tony vivait dans une masure délabrée. Il ne répondit pas. La
boîte aux lettres débordait de courrier. 
Tous les trois allaient repartir lorsque Tony sortit de son gourbit.

Ils burent une bouteille de
savennières. Tony adorait l’histoire de Roland.

       Tu
fais quoi maintenant ?

       Merlan
au Croisic.

 

On aurait retrouvé Barthes à
Tanger, à Ouistreham, Chamalières. Mais, du corps de Roland, toujours rien. Ses
éditeurs se demandaient s’il ne fallait pas rééditer, Paris Match publiait des
clichés inédits : Barthes à Gstaad, Barthes sur un dromadaire. Il était
formellement interdit de s’asseoir à sa place au café de Flore où chaque jour
un verre de Ladoucette était symboliquement versé ; ses adeptes portaient
à présent la casquette comme signe de ralliement. Un groupe de rock de
Villeurbanne décida de se baptiser Roland-Barthes .Ne jouait que du R n B
/  refusa d’enregistrer tout album.
Le ministre d’ intérieur avait localisé des traces d’ADN sur une écharpe
retrouvée dans une poubelle de la gare de Montparnasse. Il s’agissait de celle
de R/B. Une piste iranienne était évoquée.

 

Quelques années passèrent.  Même un paquet. Rolland ne put résister
à l’envie de passer à Paris. Il passa au Flore. Il vit à sa place vide, un
verre rempli. Il le but d’un trait profitant de la distraction des voisins. On
le rabroua, il tourna les talons sous quelques injures bien parisiennes.

       enc…

  • gcbond
    12 août 2010 at 3 h 29 min

    je dois sans doute etre lourd, mais je n arrive pas a comprendre de quoi il s agit?

  • jules
    12 août 2010 at 21 h 12 min

    rassurez vous gcbond, lui non plus mais comme il est au figaro et essaie malgré tout de passer pour un intello qu’a des lettres le père simon, il tente de se la jouer un peu, duvert, barthes, (il n’a pas osé deleuze heureusement)ça vous pose son homme! donc sorti du pot-au-feu sa seule spécialité (et encore) voila à quoi on s’expose

  • Gould
    12 août 2010 at 23 h 18 min

    Ca ressemble plutôt à un devoir de classe un peu fait à l’arrache avant de prendre le maquis. Pourvu juste qu’il s’applique sur son prochain bouquin. La pédale douce sur le name dropping et la formule à tout prix. Al dente, un filet d’huile d’olive, un peu d’ail et pas la peine d’en rajouter 😉

  • Lucien Rouvère
    13 août 2010 at 1 h 10 min

    Simon Cussonet
    Thoré
    L’Eure…