Cette route s’avale comme un rouleau de réglisse, le compte
à rebours s’égrène comme par enchantement. Il faut bien , depuis Paris, quatre
heures pour rejoindre La Baule. C’est souvent du tout cuit. C’est presque tout
droit. Il n’y a plus la traversée d’Angers, on est comme une bille dans une
rigole. Pourtant, pour vous avoir devancé il y a quelques semaines, si vous
sortez de l’autoroute, c’est magnifique. Les châteaux de la Loire, la pierre de
tuffaut, les vignobles, les vallons. C’est bien simple, on a envie de lâcher le
volant et applaudir. Sur la route, nous
vous avons décroché des menus incroyables et ce, servis dans un cadre
princier (ou royal, c’est selon). Parfois, on a envie de se taper le front et
de se maudire de ne pas avoir fait cet exercice plus tôt. Des châteaux comme
dans des contes de fée, des hostelleries, des gentilhommières, de la France à
papa, à maman, la bonne et moi. C’est extra ! Voici quelques petites pépites
glanées sur la route…
A10 sortie 18
Domaine des
Hauts de Loire
Cette adresse est si agréable, presqu’un enchantement dans
son cadre de verdure. Les prix sont hélas un peu musclés en ce qui concerne
l’hébergement (excellente adresse de dépannage si contre) mais l’atmosphère
bienheureuse de cette demeure est communicative. Quelques tablées de
Britanniques surlignent ce plaisir d’y séjourner avec, bonne surprise, une
cuisine tirée au cordeau : crémeux d’araignée de mer et oursin, pigeonneau
et jus de presse parfumé et navets, fromages. Là aussi pas donné, 126 euros à
la carte mais le souvenir que vous en garderez vaut peut être cet effort.
41150 Onzain (02.54.20.72.57 ;
www.domainehautsloire.com)
Château des Tertres
Si l’adresse précédente vous est parue trop dispendieuse
comme elle le fut pour nous, rien ne vous empêche d’aller à quelques kilomètres
de là au Château des Tertres. Belle demeure Napoléon III entourée d’un parc.
Quelques dépendances aménagées en chambres malines et nettes, le tout pour 80
euros, c’est parfait. Calme olympien et petit-déjeuner mené par la bonne humeur
d’une dame tout attentionnée. Le bon plan. Relais du Silence.
11, bis, rue des Meuves, 41150 Onzain (02.54.20.83.88 ;
www.chateau-tertres.com).
A 10 sortie 19
Château de Noizay
Entre Amboise et Tours, un domaine de 24 hectares, des
jardins à la française et une hôtellerie de château à l’ancienne. Parfait pour
une étape médiévale avec un réel confort luxueux, mais pour les plus malins, la
formule au déjeuner avec entrée et plat , c’est l’aubaine avec un service
respectueux, le souffle de l’histoire. On en ressort sonné, songeur. 25 € ,
c’est le prix de cinq sandwiches infâmes sur une aire d’autoroute. Le lieu est
magnifique.
Promenade de Waulsort, 37210 Noizay (02.47.52.11.01) www.chateudenoizay.com. Tout près de
là, à noter également, le domaine de la Tortinière, près de Montbazon
(02.47.34.35.00 ;www.tortiniere.com ; chambres à partir de 140€.
Auberge de la
Brenne à Neuillé-le-Lierre (Indre- et-Loire). Vous souhaitez respirer, sortir
de l'autoroute et vous réconcilier avec les voyages à l'ancienne ? Alors, voici
la parfaite étape, une petite auberge de campagne avec ses chambres d'hôtes et
une cuisine de terroir déroulée par Ghislaine Sallé : andouillette artisanale,
lapin au vinaigre de cidre… C'est le temps retrouvé avec précision et
nostalgie.
– 19, rue de la République (02 47 52 95
05 ;www.auberge-brenne.com). Menus à partir de 25€ , chambres à partir de 60€ .
A11 sortie 14
Château de Noirieux
Vous allez être sidéré par ce magnifique ensemble de
château, chapelle et demeure posée dans un vaste parc. La cuisine de Gérard
Côme est également réputée et se déroule admirablement dans la salle à manger
classique. Mais le bon plan consiste, hors week-end, de se replier dans le
<bistrot> donnant sur le paysage et proposant la formule la plus
impressionnante de notre voyage : un carpaccio de poulpe à l’artichaut et
roquette suivi d’un fin croquantde
tomates acidulées, rouget et maquereau dorés à la plancha et un risottode
frégoles : le tout pour 25 euros !
A Briollay, route du Moulin (02.41.42.50.05 ; www.chateaudenoirieux.com).
Chambres à partir de 175 €.
A 11 sortie 15
Une Ile
En rentrant dans le restaurant, peut être aurez vous la même
sensation d’une table moderne un brin compassée. Erreur totale, la patronne est
une crème de gentillesse, se met en quatre pour vous faire plaisir allant
jusqu’à carafer trois-quatre fois un vin de chez Gramenon (une mémé à 58€).
Menu du moment impeccable à 49€ avec nage de crustacés et tourteaux, suivi
d’une saint-pierre au basilic, pour terminer sur un ananas rôti avec une glace
de nougat. Saint pierre au beurre blanc superbe.
A Angers, 9, rue Max Richard, 49 000 Angers
(02.41.19.14.48 ; www.une-ile.fr)
Hôtel d’Anjou
Un hôtel en ville avec un réel cachet, cette demeure du
XIXeme avec ses vitraux, ses mosaïques et ses salons stylés est une étape
efficace dans la ville et joliment bien située. Qui plus est aux aurores, si
votre chambre donne sur l’arrière, une odeur de brioche et e croissant remonte
délicatement. Inoubliable !
1 boulevard Foch (02.41.211.211 ; www.hoteldanjou.fr ; à partir de 110€)
A 11 sortie 25
La Cigale
Allez, un petit effort, pour gagner le centre ville, la
place Graslin, le passage Pommeraie. L’été venu, la ville est un peu plus
calme, raison de plus pour profiter d’adresses comme la Cigale (4, place
Graslin ; 02.51.84.94.94) pour ses formules râblées et pas mauvaises (à
partir de 25 euros) ou encore la
Maison Baron
Lefèvre (33, rue de Rieux ; 02.40.89.20.20 ; 20 euros) pour la
cuisine généreuse et bistrotière de Jean Charles Baron. Pour les amateurs
d’émotion, à Basse Goulaine, la Villa Mon rêve (voir ci-contre, le croque
note).
A11 sortie 25
Saint Joachim
La Mare aux Oiseaux
Là aussi, terminons en beauté, avec une de nos adresses
préférées dans l’Ouest, celle d’Eric Guérin : un terroir moderne,
poétique, tranchant . Menu à 40 € bien troussé : coquillages et
croustillants au Blé noir, vinaigrette à la Bière Bretonne : dorade
sauvage, blinis de Petits Pois, Mac Chèvre frais, le Choco-Fraise au thé
Bergamote. Menu enfant 14 €.
162, île de Fédrun (02.40.83.53.01 ; www.mareausoiseaux.fr; chambres à
partir de 130 €).
MAIS SONT LES PHOTOS?! dans mon appareil photo. MAIS OU EST DONC MON APPAREIL PHOTO? Au cinéma UGC Danton, perdu l'autre jour avec quelques centaines de photos. Je préfère ne pas y penser ! Bien sur, personne ne l'a vu. Quand je pense qu'a Tokyo, pareille mésaventure me serait arrivée, je l'aurai retrouvé avec les excuses de la direction. On peut oublier son ordinateur dans un parc public, on est sur de le retrouver une heure après. Ouin !!!
Gould
21 juillet 2010 at 9 h 57 minJ’espère que le film en valait la chandelle.
ALIANTE
22 juillet 2010 at 0 h 09 minSi vous êtes allé voir Inception…il faut pas s’en étonner…
Gould
22 juillet 2010 at 10 h 28 minNon mais Aliante vous l’imaginez aller voir ce blockbuster? Non M.Simon sortait plus probablement de la projection de Tournée 😉