Le Figaro Quotidien a publié il y a une dizaine de jours, une grande page consacrée aux tables de Lyon. Avec Alexandra Michot, nous nous sommes promenés à travers les institutions et les tables planquées, en voici quelques unes…
Longtemps Lyon pensa être invincible sur son tas de lauriers. La maison était sérieusement gardée par un tôlier intraitable : Paul Bocuse. La ville était en laisse, mais à la longue s’avéra cadenassée. Le temps faisant, Paul Bocuse a levé le pied et baissé le pont-levis. Il s’active toujours autant, mais s’emploie maintenant à dire constamment du bien de la nouvelle génération et d’encourager à revenir dans sa bonne ville. Résultat, une nouvelle vague arrive, s’épanouit et agit sans la paranoïa des années passées. La scène s’est dégagée, des talents comme Nicolas Le Bec s’impose et surtout une myriade de tables gourmandes éclosent dans tous les styles : le 126, l’Ourson qui Boit, Magali et Martin , … Sans oublier les classiques (Gauvreau, Mathieu Viannay, chez la Mère Brazier). C’est sans doute la meilleure nouvelle de ces dernières années.
Déception: Christian Tetedoie, pour la vue seulement
Peut être aurions-nous du prendre autre chose que ce bar tranché et son tartare d’algues et navets (38 euros), sans intérêt et ramassé en cylindre design aux cuissons inégales. Le décor a du chien, la clientèle en voudrait, la vue est superbe depuis le site de l’Antiquaille dominant le quartier historique du vieux Lyon. La déception de notre enquête.
1 rue de l’Antiquaille, Chemin neuf, 69005 Lyon (04.78.29.40.10). Ouvert tous les jours. Comptez 80 €.

franck Dairin
5 août 2010 at 16 h 58 minMerci pour ce très bon choix d’adresses.
Permettez-moi d’en rajouter une qui – à mon sens – deviendra vite incontournable… C’est la Maison Clovis (rue des Brotteaux à Lyon). Maison tenue par un cuisiner d’origine libanaise, prestation digne des très grands, le tout pour un tarif très compétitif. Un établissement étoilé cette année, et en course pour un 2è macaron…