Pour avoir tant taquiné les amuse bouche (ils vous plombent l’appétit, donnent au repas trente minutes de plus), je savais qu’un jour, ils allaient se venger. C’était au château de Curzay, lieu divin, non loin de la petite auberge d’hier. J’ai sauté comme d’hab, les deux propositions , car je l’étais déjà. Résultat, vingt minutes, plus tard, la salade de homard (36€) est arrivée mais à peine plus grosse qu’un amuse bouche et nimbée dans l’inévitable mousse. Du coup, je me suis rabattu sur la canette (40€): correcte, travaillée mais sans grand tremblement.
Au petit déjeuner, combien étions nous autour de la table? Dix (les confitures, les brioches, pains, yaourt, fruits…). Non, deux: le livre de Haruki Murakami et ma pomme. Depuis trois jours, le livre est partout. Pour un peu, je le lirais en conduisant. Pourtant, le récit est lent, mais d’une infinie sensualité. Le personnage central déclenche un souvenir amoureux à la seule écoute d’une chanson délicieuse des Beatles: ….La route me mène ajourd’hui vers le Pays basque, il fait si beau…
(photos F.Simon).
gould
17 juillet 2008 at 8 h 59 minLa Ballade de l’impossible? Les romans de Murakami peuvent être passionnants comme aussi trop adolescents.
mixlamalice
17 juillet 2008 at 16 h 00 minJ’aime beaucoup Murakami, plutot ses romans « amoureux » que les « fantastiques ». Encore plus beau que la Balade de l’Impossible, Au Sud de la Frontiere, a l’ouest du soleil.
allobeyrouth
18 juillet 2008 at 14 h 49 min…et au Liban ? où lire en flattant papilles et pupilles ?
emmanuelle
19 juillet 2008 at 11 h 09 mintiens mais c’est ballade de l’impossible dont vous parlez non? Je suis en train de le lire précisément et ne suis pas prise encore mais dans quelques pages peut-être…