Et nous y revoila. Ce fut pendant une dizaine de jours, un véritable déluge de sensations. Comme un océan s’engouffrant dans ma tête, submergeant ma bouche. A commencer par Kyoaji, ce qui signifie le « goût de Kyoto ». Mais attention, hélas, on ne peut pas réserver à cette adresse! Pour cela, il vous faut avoir le sésame d’un habitué. Et ce alors, vous pourrez découvrir l’univers savoureux du chef-propriétaire Kenichiro Nishi. Ce dernier hérite d’une clientèle magnifique et lui permet de passer outre le Michelin et ses recommandations de plus en plus discutées ici, témoin le pitoyable show délivré cette année avec le défilé des promus égalant ainsi les déconvenues du GaultMillau empêtré dès ses premiers jours dans un brave scandale financier. Faut le faire.
Revenons à ce déjeuner cinglant, laissant bouche bée, assénant ses sushis comme des interpellations définitives…Ce qui m’a frappé c’est la douceur de son élégance. Que dire d’autre? La sidération sans mot (c’est pas plus mal!).
