Il ne doit pas y en avoir beaucoup des restaurants comme
celui-ci à Paris. Il est toujours fermé. Si l’on vous donne un jour rendez-vous
au 75, rue Brancion, vous allez croire à la caméra cachée. Pas de lumière à
peine une enseigne, porte close, rideaux tirés. Fermé donc ? Oui, fermé de
l’intérieur. Vous toquez sur le carreau, on mate votre frimousse. Voilà, entrez
vite, de peur que des clients ne rentrent clandestinement. Il ne s’agit pas de
restaurant de contrebande, ni d’un clandé. Non, un restaurant qui veut vivre
heureux. Et donc caché.
Pas un club pour autant, avec ses ponts-levis et
pédigrés tamisés, juste une adresse conviviale. Il avait suffi de réserver par
téléphone, le tour était joué et nous étions comme deux potiches à essayer de deviner le mode d’emploi. Il
nous a bien fallu dix minutes pour comprendre que pour l’apéro, il fallait
aller derrière le bar se servir soi-même. Prendre aussi un peu de terrine, ou
couper ses rondelles de saucisson. La patron rigole et vous lance : <Il
ne faut pas croire qu’on est au restaurant, tout de même ?! Pas
vrai ?!>


MAIS ENCORE
L’accueil. Débonnaire et décomplexé, quasiment invisible.
Est-ce bon? Moyen bas.
Est-ce cher? Presque donné!
Faut-il y aller? Comme au Fouquet’s et aux Chandelles, au moins une fois dans sa vie.
Walczak (Le Café des Sports), 75, rue Brancion, XVe. Tél.: 01 48 28 61 00. Métro: Porte de Vanves.
Replica Chloe Handbags
25 septembre 2012 at 7 h 01 minBon, là, il y a comme un blème. Les terrines, ça va, les rillettes aussi, les carottes râpées, bof, mais le bifteck pommes sautées est quelque peu rudimentaire. Cela dit, à l’heure où il arrive, vous avez longuement secoué le magnum de côtes-du-Rhône déposé à discrétion.