L’emplacement est superbe (juste face au Café de Flore, à côté de la brasserie Lipp). Certes il y manque l’ensoleillement magique des vis à vis (similaire du reste au Sennequier de Saint Tropez), la légende même si elle est voilée (le café Pouchkine de Gilbert Bécaud, n’existait pas alors). Rien de blâmable puisque c’était pour la rime : « Je pensais déjà /qu’après le tombeau de Lénine,/ on irait au café Pouchkine/ boire un chocolat ». On devrait parfois s’arrêter là, mais le réel détricote souvent ce genre de maillage. Salade de crabe docile et facturé à prix de gourdin (23€), esturgeon fumé léthargique et indolore si ce n’est le prix ( 25 euros). C’eut été indélicat de quitter le lieu sans goûter les pâtisseries et laisser une chance à la pavlova. Las, celle ci, avait la meringue poussiéreuse, la chantilly compacte, le fruit chiche, et l’ensemble désolant. Par chance, la clientèle est prévisible et joliment gratinée, se réfugiant ici de peur de s’aller au restaurant. Décor baroco- esthético, service en sur- courtoisie. Idéal pour ne rencontrer personne de ses connaissance. On passera donc son chemin, le boulevard Saint Germain étant en ce moment dans une forme étourdissante.
Café Pouchkine, 155, boulevard Saint germain, 75006 Paris. Tel. : 01-42-22-58-44.
marie
25 mars 2015 at 11 h 26 minun si bel hommage à Gilbert Bécaud !Quant aux pâtisseries on les mangera seulement du regard
encore une déception dans ce si beau quartier d’une « richesse » étourdissante!
Toujours un plaisir de vous lire
alex
23 avril 2015 at 16 h 18 minJe ne suis pas du tout d’accord avec vos commentaires plutôt injustes!
J’y suis allé à plusieurs reprises et n’ai jamais été déçu. Les gâteaux sont très bons , artistiques et raffinés. Le service est impeccable.
Certes les prix sont élevés mais pas plus que ceux de leurs voisins ou d’autres pâtissiers en vue.
La France est devenue une destination chère avec les 35 heures et cela a forcément un impact sur la restauration de luxe (le restauration milieu et bas de gamme compensent quant à elle par du « prêt-à manger » / »fait maison » de chez Métro ou Findus!).