Les amateurs d’asphalte et de béton vont connaître à Detroit les frissons de la ville dans toutes ses démences, ses délires et sa neurasthénie. Detroit n’est pas une ville de tourisme, mais d’émotion. La fascination joue à fond même devant un immense boulevard vide dans son crépuscule orangé. Il y a ici, une dimension physique irrésistible, une lenteur troublante, la ville dans sa dimension palpable, pathétique, prophétique.
le 09 / 09 / 2014