Rien de plus appétissant qu’une nouvelle adresse. On se bâtit un roman. Il porte le nom du restaurant, le Cotte Rôti, tout un programme. Pensez donc, un fabuleux vin des Côtes-du-Rhône roulant dans une rue étroite où jadis on arrachait abondamment les rétroviseurs. Depuis, les édiles ont ralenti les autochtones, pavé les rues. C’est vraiment mieux, d’autant que la petite rue a du brio avec La Gazzetta et le généreux (et surcoté dans son accueil à deux vitesses) Sardegna a Tavola. Avant, ici, au numéro 1, il y avait un restaurant appelé La Connivence, un des pionniers du quartier. Et hop, aujourd’hui, une nouvelle adresse, ça s’appelle donc Cotte Rôti, dont le jeu de mots « ouaf ouaf » ne vous aura pas échappé.
(Photo François Simon)
Votre aristarque
8 octobre 2007 at 21 h 58 minIl n’est de seule grande Côte Rôtie que la vraie, l’authentique, cette liqueur burinée par le terroir, qui vous met le gosier aux étoiles. Tenez par exemple, celle de Jamet ou l’improbable, mythique, Côte Rôtie 1999 en magnum de Tardieu-Laurent. Soulevez des tempêtes, soudoyez les cerbères pour en goûter. Elle doit être proche de son apogée. Guy Sammut doit encore en avoir mais je sais, François Simon, que vous ne prisez guère cette adresse. Dommage…
cendichat
11 mai 2010 at 23 h 06 minCher Monsieur,
Depuis l’ouverture de ce bistrot devançant de loin ces collègues de quartier, y êtes vous retourné? Avis d’amateur, mets et vins, vous devriez.
Cordialement.